Alors que de nombreux tremplins ont eu lieu au cours de l’année, notamment celui de l’Inc’Rock ou du Jyva’zik Festival, c’est enfin l’évènement tant attendu, le soir du Grand Tremplin! Tous les lauréats de ces différents tremplins sont présents ce soir pour faire bouger la Ferme du Biéreau. C’est donc avec impatience que nous nous sommes rendus sur place.
A peine arrivés et nos places récupérées, on nous annonce que nous avons droit à un magnifique vinyle gratuit. Celui-ci reprend des morceaux des différents groupes présents ce soir. Pour une surprise, c’est une très bonne surprise!
Nous apprenons par contre que le groupe My Mental Health Degrades (MMHD pour les intimes) ne sera malheureusement pas de la partie finalement. Mais nous n’en démordons pas et attendons avec impatience le premier concert de la soirée : celui de Def Monk!
Le concert débute assez calmement sur la petite scène de la Ferme du Biéreau. C’est néanmoins un public assez nombreux qui est déjà présent. L’atmosphère se réchauffe rapidement, Def Monk se donne vraiment à fond sur scène, enchainant des morceaux plus entrainants les uns que les autres, peut-être pour compenser l’absence de MMHD. C’est par des chansons variées de jazz et de funk que le groupe nous fera vibrer, avec une petite touche de swing pour l’une d’entre elles. Les personnes présentes se mettent rapidement dans l’ambiance et certaines se mettent même à danser.
Vient ensuite le groupe Rising Sparks qu’on retrouve sur la grande scène. Le style est très différent du premier groupe qui nous a été présenté. Nous avons ici droit à du pop rock énergique. Le chanteur, très motivé, n’hésite pas à courir dans tous les sens et à sauter sur scène. Le public lui rendra bien cette énergie, chantant parfois en même temps que le groupe, ou acclamant les musiciens entre chaque chanson. Nous aurons également le plaisir d’entendre deux ballades acoustiques très agréables à écouter.
Nous avons à peine le temps de prendre un verre que déjà, retentissent les premières notes du groupe suivant. Cette fois-ci, c’est Alaska Alaska qu’on retrouve sur scène.  Beaucoup plus calmes et moins déchainés que les précédents, nos oreilles se régaleront pourtant de très belles mélodies, très accrocheuses. C’est une ambiance assez particulière qui se fera sentir durant ce concert, assez enivrante et planante. Le public bougera peu cette fois-ci, préférant écouter les morceaux.
Après ce concert assez particulier, nous en venons à la tête d’affiche de la soirée : The Peas Project! Aussi étrange que cela puisse paraitre, la tête d’affiche ne joue pas en dernier durant le festival. Nous apprenons, peu avant que le groupe ne monte sur scène, qu’il s’agit de leur dernier concert avant leur séparation, ce qui renforce notre impatience de les voir en action. Le public parait également encore plus enthousiaste à cette annonce.
Ce ne sont cette fois-ci pas quatre, ni cinq, ni six musiciens qui montent sur scène, mais onze! A peine installés, ceux-ci enchainent directement sur des morceaux très rythmés, dans des styles très variés, pendant une bonne heure. C’est néanmoins une prédominance de funk qui se fera ressentir dans ceux-ci. Le chanteur et la chanteuse, véritablement survoltés, feront bouger le public au rythme de leur voix. Les autres musiciens ne seront pas en reste non plus, n’hésitant pas à venir régulièrement danser sur le devant de la scène.
La grande salle de la Ferme du Biéreau s’est vraiment bien remplie comparé au précédent concert. C’est un public déchainé que nous voyons sautant, bougeant et dansant dans tous les sens, au rythme des instruments à vent, percussions, claviers et voix des musiciens. On verra même apparaitre brièvement dans la foule une banderole marquée “Rest in Peas”, en hommage au groupe.
Celui-ci se déchainant un peu trop, le groupe proposera d’interpréter une chanson plus calme pour refroidir un peu l’atmosphère, avant de finalement revenir en force sur une chanson encore plus entrainante. C’est finalement sur une dernière chanson en guise d’au revoir que le groupe effectuera un départ triomphant.
Dans un autre genre, c’est Leopold Tears qui prendra le relève pour le concert suivant. Nous aurons droit cette fois-ci à du rock très énergique, couplé à un peu d’électro. Le chanteur nous fera vibrer au son de sa voix puissante, tandis que les autres musiciens se démèneront sur scène. On retiendra surtout la dernière chanson, où le chanteur est revenu vêtu d’une camisole de force.
C’est Jane Doe And The Black Bourgeoises, avec leur rock puissant, qui clôtureront cette édition du Grand Tremplin. Comme toujours, ceux-ci nous éblouiront par leur dynamisme sur scène et leur motivation, malgré l’heure tardive. La chanteuse, très charismatique, nous fera bouger au son de sa voix tantôt douce, tantôt plus rock.
C’est ainsi que se termine cette nouvelle édition du Grand Tremplin. On regrettera que la tête d’affiche n’ait pas joué en dernier, car bon nombre de personnes présentes sont parties après leur superbe prestation, laissant un public assez réduit pour les deux derniers groupes. Ce fut néanmoins une très bonne soirée que nous avons passé, et nous avons hâte de voir quels groupes seront à l’affiche lors de la prochaine édition!
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