Le Bel’zik Festival fêtait cette année son dixième anniversaire. À cette occasion, les organisateurs ont relevé le pari d’un retour aux sources, en proposant une affiche 100% belges. Et ce, pour notre plus grand bonheur!

Le Hall des Criées, à Herve, était plein à craquer ce vendredi 28 mars, à l’occasion de la première journée du Bel’Zik festival. Il faut dire que l’affiche 100% belge avait de quoi ramener du monde, en proposant notamment les premiers concerts des tournées d’anniversaires des 40 ans de carrière de Sttellla et des 20 ans des Gauff’.

La soirée s’est ouverte sur le concert des R’Tardataires, un groupe liégeois à mi-chemin entre le reggae et le hip-hop, proposant un show festif duquel se dégage une abondance de bonne humeur.

C’est ensuite Antoine Chance qui a pris place devant une salle se remplissant progressivement. Le fils de Philippe Geluck y a présenté son premier album et son tube du moment, fou. Il nous a offert un concert surprenant, que certains trouveront  peut-être quelque peu édulcoré et plat, mais néanmoins parfaitement léché.

Mais c’est avec l’arrivée de Sttellla que la salle s’enflamme réellement et que la soirée prend une tournure de fiesta comme on ne sait en faire que dans notre plat pays. Première date de la tournée de ses 40 ans de carrière, Jean-Luc Fonck semble irradier le public de sa présence et c’est un bon millier de personne qui entonneront en coeur ses plus grands tubes, dont l’apogée arrive avec l’inévitable Torremolinos. Le show vaut le coup d’oeil, même si Jean-Luc Fonck semble parfois chercher ses mots et nécessite la présence d’un pense-bête pour ne pas oublier les paroles de certains tubes qu’il chante pourtant depuis plus de 30 ans…

Machiavel se joint ensuite au panthéon de nos stars nationales pour injecter une dose de rock à la soirée. Contre toute attente, le show s’avère dantesque, les musiciens et le chanteur dégageant une énergie à toute épreuve. Machiavel n’est décidément pas has-been, leur musique traversant le temps à la manière des plus grands artistes qui ont marqué les heures de gloire du rock des années 80. La voix du chanteur, qu’on ne peut s’empêcher de comparer à Phil Collins, maîtrise tous les tempos et se laisse porter sur des instrumentales qui accroche le public avec une patate d’enfer! Inutile de préciser que c’est sur le tube Fly que le concert atteindra sa dimension la plus épique…

Les Gauff’ clôture ensuite la soirée, avec toute l’extravagance et le huitième degré qu’on leur connaît depuis désormais 20 ans. Notons que les Liégeois réussiront le pari fou de faire asseoir plus de 1000 personnes avant de lancer une « hola » bien de chez nous!

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