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Festival de Dour ; une 26ème réussite !

Ce sont les pieds (un peu) dans la boue et le sourire aux lèvres que les festivaliers de cette 26ème édition du festival Dour ont commencé à faire leurs affaires et à évacuer les 4 énormes campings du site ce matin.

Après 4 jours intenses et de folie, certains n’attendent encore qu’une chose : être l’année prochaine pour la 27ème édition !

On a donc naturellement décidé de faire le point sur l’évènement, avec un focus sur les journées de samedi et dimanche qui nous ont montré qu’en Belgique la fête bat toujours son plein, malgré une chaleur intense ou des pluies diluviennes.

DSC_9392Plus de 230 artistes se sont succédé ce weekend sur les 8 scènes du site. THE LAST ARENA (comprenez la main stage) s’est ouverte samedi après-midi sur le groupe belge OPMOC, qui a su réveiller la plaine avec leur énergie et leur trompette. Tout de suite après, les amateurs de musique belge ont pu se déplacer vers la JUPILER BOOM BOX, où les Bruxellois de l’Or du Commun & Roméo Elvis ont mis le feu pendant plus d’une heure. Pendant toute l’après-midi les festivaliers ont pu passer de scènes en chapiteaux et faires de nouvelles expériences musicales, comme avec 65DaysOfStatic dans LA PETITE MAISON DANS LA PRAIRIE (comprenez chapiteau gigantesque prit d’assaut lors d’averse) qui mélange électro, riffs de guitares et violons ponctuels, Macky Gee (& Harry Shotta), emblème montante de la Drum’n’Bass anglaise dans le chapiteau ou sur la plaine de la RED BULL ELEKTROPEDIA BAZAAL (comprenez un chapiteau plus une immense structure extérieure de baffles et d’écrans qui permet la rediffusion extérieure du concert) et beaucoup d’autres encore pour terminer l’après-midi en beauté avec David Rodigan, le « papa blanc » de la musique Jamaïcaine, qui nous a fait vivre un incroyable moment de reggae.

Après plusieurs concerts, c’est le moment de faire une pause et de s’arrêter du côté des points bar et nourriture, qui sont heureusement partout. Stands variés et en suffisance pour le flux de personnes (plus de 45.000 personnes à nourrir, record pour le festival) les organisateurs ont su aménager l’espace et faire que chacun y trouve sa place et son envie. Il ne manque (presque) rien, tout est mis en place pour essayer de procurer un minimum de confort aux festivaliers, des bornes de chargement pour les téléphones, au BAR DU PETIT BOIS pour faire une sieste ou prendre un verre dans un espace où le nombre de personnes est contrôlé en passant par la sécurité et le déploiement d’une base de la croix rouge avec des médecins, infirmiers et ambulanciers opérationnels en tous temps.

Dour2014_scenesbelges (134)Le concert très attendu de Cypress Hill signa le début de la soirée, directement suivi par les Girls In Hawaii toujours sur la main stage. Entre temps Shantel & Bucovina Club Orkestar, « le roi du dancefloor des Balkans » afait danser tout le DANCE HALL en compagnie des musiciens du Bucovina Club Orkestar. L’attention s’est ensuite déplacée vers la REDBULL ELEKTROPEDIA BAZAAL, où étaient attendus les concerts de Koan Sound et Doctor P, qui ont procurés 3 heures de pure folie sur de la musique Electro, Drum’n’Bass, et Dubstep « hantée » (doctor P). La soirée s’est ensuite terminée avec les derniers artistes du jour dont Plastician vs Hatcha (ft Crazy D history Set), Wilkinson ou encore le Dj set de John Talabot pour ensuite continuer à faire la fête vers les campings où passer une bonne nuit réparatrice est un vrai challenge !

Dour2014_scenesbelges (90)Bref on l’aura compris, à Dour on ne s’arrête jamais, on rencontre des gens et on découvre des artistes à la pelle.

Dimanche, dernier jour du festival, dernières têtes d’affiche avec notamment Dub Inc, qui anima THE LAST ARENA en fin d’après-midi et qui a fait bouger toute la plaine malgré la fatigue qui commençait à se faire ressentir. On a retrouvé Naâman un peu plus tard dans le chapiteau de la DANCE HALL que le jeune Français et son reggae explosif a réussi à remplir à son maximum pour enchainer directement après avec Casseurs Flowters, Kaiser Chiefs, Phoenix et Boys Noize qui clôturaient les concerts de la LAST ARENA. Pour ceux qui en voulaient toujours plus, on a retrouvé PFEL (C2C/Beat Torrent) à la JUPILER BOOM BOX, pour un énorme mix Trap/Dubstep, Foreign Beggars du coté hip-hop underground où Mr Oizo qui clôturait définitivement la DANCE HALL.

Côté ambiance, malgré les gros changements de climat, la bonne humeur était toujours au rendez-vous, les campings toujours en fête et la majorité des festivaliers toujours debout à toute heure du jour et de la nuit. « Nous reviendrons l’année prochaine, c’était incroyable, une ambiance folle » nous disent des anglais de Londres, « le site est gigantesque et l’organisation a vraiment été bien gérée, on a beaucoup aimé les différentes scènes et les espaces zen ».

C’est donc sur des souvenirs plus que positifs que tout le monde est rentré chez lui en pensant déjà aux surprises que réservera la 27ème édition du festival de Dour.

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