Ils sont les premiers à réveiller un public qui s’est levé tard après “l’ouragan Chao” de ce jeudi. Et en un instant, ils font scène comble. Il faut dire que le duo a quelque chose de spécial et, comment dire… d’atypique !

Imaginez Hagrid… Oui, Rubeus Hagrid, dans Harry Potter… Plantez fermement cette force de la nature derrière deux toms et une cymbale, laissez-le marteler tout ça en rythme avec ses mailloches dans un remake du style “Thor & Odin goes music”, et écoutez ce chant rauque, guttural, façon “Barry White consulte son ORL”…  Sauf qu’ici, ça en jette, et c’est franchement bien ! A côté, vous placez un accordéoniste virtuose, souriant, mobile, et vous laissez prendre la sauce !

Le public est immédiatement conquis. En cinq minutes, ça danse, ça bouge, partout !

Arthur Bacon, canadien, à l’accordéon, enchaine des accents “breliens”, avec valses et flonflons, tout en fleurtant avec des sonorités argentines et la sensualité du tango. Au chant et percus, c’est David Koczij, un français, qui assure des mélodies pops, plaisantes et rythmées.

Une très belle découverte avec ce duo basé à Bruxelles, qui a ouvert ce vendredi le festival au son de l’accordéon (qui se révélera instrument du jour sur le site d’Esperanzah) ! A écouter les échos de la foule, je pense qu’ils ont attiré l’attention de beaucoup, et surpris par tant de vigueur et de grâce ! Sympa !

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