Depuis dix belles années musicales, tous les Belges deviennent Français le temps d’un long week-end. Enfin non pas tous, mais presque… Et pour cause, en ce dernier week-end avant la tempête des préparatifs de rentrée, Ze Place To Be est résolument Charleville-Mézières, de l’autre côté de la frontière (mais y’a-t-il des frontières quand on parle de musique ?), qui accueille son Éco-Cabaret Vert depuis dix éditions maintenant. Et avec une recette qui fait succès : mélange des genres musicaux (ainsi les années précédentes ont vu venir Hugues Aufray, Iggy and The Stooges, Massive Attack, ou autre Orelsan… mélange des genres on vous dit), mais aussi d’arts de rue (entre fanfares et bonimenteurs), de cinéma et de bandes dessinées. Le tout dans un milieu propice à limiter son impact sur l’environnement.

Une affiche de grande classe

Au niveau musical, l’Eco Cabaret Vert propose encore, cette année et du 21 au 23 août, une affiche dantesque entre découvertes et valeurs sûres. Jugez plutôt. Le Jeudi, c’est à M et Placebo que reviendront l’honneur d’inaugurer la scène Zanzibar après la tornade sud africaine Die Antwoord sans oublier sur la scène Les Illuminations, la venue du tout jeune rappeur Joey Bada$$ ou le dj et multi-instrumentiste australien Flume. Vendredi, programme tout aussi intéressant avec Editors, les Casseurs Flowters, Kavinsky (qui jouera en live son album Outrun) et les attendus et légendaires Prodigy. Et le week-end ne baissera pas d’un ton avec au menu le collectif Fauve qu’on ne présente plus (voir nos articles et comptes-rendus des festivals belges), les heavy métalleux danois de Volbeat, les hard rockeurs australiens d’Airbourne et la folie dévastatrice de Shaka Ponk, sans oublier l’électro-swing classieux de Parov Stelar. Le dimanche après-midi, et même au prix d’un repas festivalier (6€), Patrice (remplaçant du malchanceux Gaëtan Roussel… dans le plâtre), Kaiser Chiefs et le groupe américain de rock garage viendront clôturer un week-end qui s’annonce sous les meilleurs auspices. Et dire qu’on ne vous à même pas parler des magnifiques découvertes faites chaque année sur les scènes annexes. Une chose est sûre, en 10 ans, sa popularité et sa fréquentation n’ont cessé d’augmenter (75 000 personnes en 2013) car oui, aller au cabaret, depuis, ça n’a plus rien de démodé.

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