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Great Mountain Fire, un retour enflammant (Nuits du Botanique 2015)

Great Mountain Fire a fêté son grand retour lors d’une grande et belle release party, ce mardi aux Nuits du Botanique. Les choses ont changé, leur manière de faire de la musique peut-être aussi, un peu, out a évolué, et le Great Mountain Fire ne pourra que se répandre plus avec ce deuxième album.

Quand on fait sortir de l’ombre le Great Mountain Fire, sans doute faut-il 11256550_961316993878872_4717558098380435691_nassurer un préambule de… feu. Et le Bota s’était assuré une belle première déflagration avec Mammut. Ce groupe aussi imposant que son nom se constitue de trois filles et trois garçons. Hé oui, la parité est de mise pour nous servir un grand grondement bénéfique. C’est suintant, rituel et spirituel, un peu. La chanteuse semble dévouée corps et âme, aidée par de beaux riffs. Elle s’évapore sur les dernières notes en toussotant et dans des cris bizarres. Mammut a tout donné, mais reviendra. Car ce groupe-là, tantôt psyché, tantôt rock, est loin de manquer d’éclat.

Puis, les héros du jour arrivent, brillants, étincelants, surréalistes aussi (entre la chapka du chanteur et la coiffure du claviériste qui a bien bien bien changé. « Mesdames et messieurs, le Great Mountain Fire est de retour! » lance Thomas de Hemptinne, le chanteur. On veut bien le croire! Et apparemment, on n’est pas les seuls, la salle de l’Orangerie est full, foule des grands11264898_961665197177385_4057490126799985579_n jours, des papas, des mamans, de la famille, des fans de la premières heure ou des découvreurs de la dernière heure. Car oui, si Cinderella et autres Late Lights rythment encore certaines de nos heures, on n’avait plus eu de nouvelles du groupe depuis 2 ans. Et si les temps changent, le groupe a bien évolué pour revenir plus accompli, peut-être plus métissé et moins direct, plus en guitares, plus évolutif et plus psyché aussi.

La fête est sur scène et dans les rangs, le claviériste fait son show, les autres servent à boire au public. Et dieu que les nouvelles chansons sont divines. Conquis peu à peu, difficile de ne pas être devenu addict à la fin du concert. Si le baptême de feu est passé, le groupe continue, avec ce deuxième album et les concerts qui lui sont dédiés, à entretenir le feu sacré.

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