Un dimanche à Spa, le troisième jour, c’est toujours un moment de relâchement temporaire pour les festivaliers et les professionnels. Ce jour où l’on a du mal à se mettre en route. Et pourtant…

Hier, Spa était d’humeur grise et maussade. La pluie s’était invitée rendant les bars à mojitos un peu moins attrayants. Pourtant, musicalement, pas de coup de mou, une toute belle affiche qui misait sur la découverte et l’énergie.

On épinglera trois coups de cœurs découvertes : Salomé Leclerc, Monogrenade et Ilia (au Franc’off):
Salomé Leclerc, gagnante du Prix Rapsat-Lelièvre, se produisait sur la scène Proximus avec le retour du soleil. Une fraicheur, un dynamisme et un plaisir de jouer incroyable. On avait découvert son second album, « 27 fois l’aurore » avec surprise et enchantement, elle s’est révélée sur scène. On attendra son passage en Belgique annoncé pour l’automne.

Monogrenade, également venu du Québec, ont eu moins de chance que leur compatriote niveau météo. Aux premières notes du violon, les cordes se sont mises à tomber. Qu’importe, la musicalité des morceaux, le son si particulier des voix, l’harmonie de l’ensemble ont charmé le public qui n’a pas abandonné le groupe à son triste sort.
Quant à Ilia, son univers ethnique, n’a pas réussi à chasser la véritable « drache nationale » mais a enchanté le public. On prend les paris que cette artiste a marqué le jury du Franc’off et qu’elle risque bien d’être bien classée.

A côté de ces découvertes, le public a pu se laisser porter par le set de Michaël Jones, très en forme qui a baladé Spa sur ses plus grands succès. Christophe Willem a démonté la scène Proximus. Loin de sa prestation intimiste de l’Atomium et avant une tournée en salles, le français a mis toute son énergie au service d’un concert haut en couleurs et en effets.
Un véritable showman.

Vianney a rassemblé un public nombreux et certainement curieux. Il faut avouer que depuis quelques jours, la phrase préférée des festivaliers était « T’es où » et la réponse la plus entendue cette année « Pas là » suivie d’un petit rictus.

Mention spéciale au bonbon de ce festival: Nicola Testa et son univers pop electro acidulé et aérien. Des arc-en-ciels se sont posés sur la scène Sabam pendant son set, tant il était lumineux.

 Ce lundi, verra le festival se refermer sur une belle édition. Frero Delavega, Brigitte, Aprile, Mario Guccio, Baden Baden, Camelia Jordana, Vincent Liben,….

Une dernière journée haute en couleurs, assurément !

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