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« Dourééé », à l’année prochaine

Dernière ligne droit pour le festival de Dour, tout le monde commence à être fatigué mais la bonne musique était toujours au rendez-vous pour un dernier jour encore meilleur que les autres.

Déjà le dernier jour du festival. Presque six jours que certains sont ici et ça commence à se voir sur les visages. Pourtant le site ne désempli pas. Il faut dire que le line-up de ce dimanche promet énormément de choses. Aujourd’hui, c’est à la Last Arena, la main stage, que tout se passe. Tiken Jah Fakoly, Youssoupha, The Strypes et encore Snoop dogg ont fait bouger la plus grande scène du festival.

Le concert du roi du reggae TIKEN JAH FAKOLY fut un bonne bulle d’oxygène dans le festival. Après des jours de techno et de musique plus violente, le chanteur est venu remplir les cœurs et les esprits de joie et d’ouverture. Fidèle à lui-même, Tiken nous a offert un très bon concert, empli de couleurs et de chaleur. Le soleil était également au rendez-vous, ce qui n’a pas manqué à contribuer à la bonne humeur ambiante. Passant entre ses chansons les plus connues et son nouvel album Dernier Appel, l’Ivoirien a fait bouger et chanter tout le public de la last Arena.

Directement après lui, le concert de YOUSSOUPHA était très attendu. Il faut dire que le rappeur est un des piliers du rap français, présent sur scène depuis plusieurs années. On s’attend donc à quelque chose de conséquent. Le concert en lui-même était pas mal, mais le public est resté sur sa faim. Il faut dire que YOUSSOUPHA, après avoir joué ses anciens morceaux, a plus parlé avec le public que chanté. C’était très bonne ambiance mais on s’attendait à un peu plus de musique et de « gros son » de sa part.

Le concert le plus attendu était très certainement celui de SNOOP DOGG. Le rappeur américain a totalement rempli la scène de la Last Arena où il n’était plus possible de passer du tout. Pour sa première venue à Dour, le rappeur nous a présenté son dernier album co-produit avec Pharrell Williams : Bush, en plus de ses tubes les plus connus pour le plaisir de tous. Un grand moment de musique, même si on regrette la sortie du rappeur qui fut soudaine, sans rappel, sans merci, après avoir repris une « jamming » de Bob Marley.

Dans les autres scènes, on a pu apprécier la deep house douce et mélodique de KLANGKARUSSEL. Les autrichiens Tobia Riser et Adrian Held nous ont fait découvrir le Live des tubes « Sonnentanz » et « Netzwerk » et ont prouvé leur énorme potentiel.


  • Le point sur le festival

Le dernier jour du festival était l’occasion de faire le point sur celui-ci. Même si Dour fait maintenant partie des vieux habitués (après 27 ans, l’organisation est rodée), il y a encore quelques choses qui pourraient être améliorées pour rendre l’expérience encore plus exceptionnelle. Un des point faible du festival est la nourriture, même si on a pu remarquer une nette amélioration cette édition. Il est possible pour les festivaliers d’acheter à manger sur le site, mais les différents choix restent pauvres et on atteint très vite les 5-6 euros pour le cornet de pâte le plus basique. La décoration sur le site est en général peu présente également, même si certains lieux comme le bar du petit bois où il est très agréable d’aller se reposer sont à l’image du festival. Pour l’année prochaine, il faudrait peut-être penser à augmenter encore le nombre des bornes de chargement de téléphone et ajouter des activités à faire sur le site.

Mais malgré ces quelques zones grises, le festival de Dour reste et restera le rendez-vous incontournable de la bonne musique et des amoureux de la fête. On a été une fois de plus ravis de cette édition, haute en grands noms, en découvertes et en artistes belges.

Maintenant que chacun est rentré chez soi, le fameux « douréééé » résonne encore dans nos tête, et tout ce qu’on attends c’est déjà d’y retourner pour une 28ème édition de folie.

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