0004757705_10Gonzo, c’est LE mélange musical déjanté de l’année 2015.
Des musiciens d’horizons différents, évoluant dans des projets personnels et que l’on n’aurait jamais imaginé ensemble. Baptiste (Saule), Vinc’(Fugu Mango, Bikinians), Simon (Hibou, Le Yéti), Nico (Eleven) et Joe (A Mute) forment ce drôle d’objet musical difficile à classer. C’est rock, punk, reggae, un peu hip hop… et ça explose sur scène.
Rencontre de drôles de trentenaires, décomplexés, des grands gamins, heureux d’être là. Tout ce qu’on aime en somme.

Ce qui frappe en premier, c’est sans aucun doute l’alchimie entre les cinq membres du groupe, ce que nous confirme (à cinq voix) le groupe : « On a des univers différents mais un ADN identique. Dans les années 90 on écoutait la même musique. Cette influence est très importante. Aujourd’hui, on ne retrouve plus vraiment cette atmosphère déjantée. Avec Gonzo, on a tous envie de casser le côté lisse de ce qui se fait aujourd’hui. Nous sommes des enfants de groupes des années 90, de ce rock garage caractérisé par une grosse énergie sur scène. Dans notre démarche, il y a la volonté de faire des choses qui n’existent pas. On explore et c’est sans doute ce qui surprend et peut-être ce qui plaît »

Loin d’être un projet expérimental ou purement récréatif, Gonzo propose, sur scène, un set bien rodé, au point où rien n’est vraiment laissé au hasard : « Nos expériences nous permettent de faire de la musique carrée, qui sonne, bien jouée tout en gardant une liberté à la limite du punk. On ne calcule pas tout ce qu’on fait et on pense que ça se ressent sur scène. La spontanéité et l’envie de jouer (dans tous les sens du terme) sont vraiment le ciment de notre proposition ».

Grosse découverte de 2015, Gonzo est de tous les festivals. Pourtant le groupe n’est pas un nouveau-né : « Le groupe existe depuis de nombreuses années mais restait volontairement confidentiel. On faisait un concert par an, dans un lieu discret. Cette année, nous avons mis les choses en place pour que ça soit plus visible. Au départ, on ne pensait pas mener Gonzo sur cette voie mais début 2015, on a essayé de remonter un nouveau groupe et puis on s’est dit qu’on préférait remettre Gonzo sur les rails. On a senti un engouement extérieur quand on parlait du projet donc on s’est dit que c’était le moment pour le faire. On a très vite enchainé un EP, on a de nombreuses dates sont arrivées (Ronquières, Les solidarités, les Nuits du soir,…). ».

Mis en lumière, Gonzo ne restera plus longtemps la pépite découverte lors des rendez-vous musicaux de l’été, des projets sont en cours : « On réfléchit déjà à un album. On sait qu’on se donnera le temps de le faire entre nos propres projets mais on sait déjà que l’expérience de la scène nous permettra de produire un album qui répondra aux attentes du public. C’était une bonne idée de démarrer le projet par la scène. Ça a nourrit le projet. ».

Sur scène, Gonzo envoie du très bon son mais aussi une énergie déjantée : « Le rapport avec le public sur Gonzo est très particulier. C’est sans doute lié aux personnalités des musiciens et du capital sympathie que nous avions déjà individuellement. Au départ, on était sur des petites scènes et là avec les dates qui s’enchaînent on sent qu’on prend de l’assurance individuellement mais aussi collectivement. On se rend compte que le public aime ça aussi et qu’il n’est pas ou plus attaché à l’une ou l’autre personnalité du groupe qu’il suivait sur des projets extérieurs à Gonzo ».
Au départ, souvent qualifié de « nouveau projet rock de Saule », on se rend compte qu’il n’en est rien : « On fait le choix de mettre les voix en avant, de jouer la carte de la polyphonie. Tout d’abord parce que ça renvoie à pas mal de groupes 90’s mais ça permet aussi d’effacer les personnalités plus populaires du groupe. Grâce à ça, on a réussi à faire de Gonzo un groupe à part entière et non pas le projet d’un tel ou d’un tel. C’est définitivement une aventure collective où chacun à sa place, sans mise en avant particulière. ».

Gonzo a démonté les Francofolies de Spa et Ronquières. Ils poursuivent leur route vers le BSF, la fête des solidarités à Namur, les Nuits du Soir à la rentrée,..).

https://galaxygonzo.bandcamp.com

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