Le festival des Vielles Charrues, ou An Erer Kozh comme aiment l’appeler nos amis les bretons, est le plus grand festival de France, ça impressionne. Après une longue route rythmée par l’impatience et l’excitation, nous arrivons enfin chez notre hôte du week-end. Le temps de se présenter, se rafraichir et analyser le programme de la journée, il est l’heure de découvrir l’ambiance du festival. Apres avoir découvert l’espace presse, on se dirige vers le site, et quel site ! Premiers arrivés, les portes ne sont pas encore ouvertes et la grandeur nous surprend, et dans quelques minutes des milliers de personnes combleront l’étendu d’herbe vaste qui relie les différentes scènes. J’entends des pas, des cris, des rires, je me retourne et aperçois des centaines de festivaliers courir vers la scène la plus grande, la scène Glemnor. Des fans de Muse sans doute, qui devront attendre jusque 22h. Courage à eux.

Quant à moi, je me dirige doucement vers la scène Kerouac pour acclamer Anna Calvi. 18h40, la foule se rassemble en face de la scène et la belle à la guitare se présente. Lunettes de soleil, rouge à lèvres, voix puissante et sensualité, Anna Calvi sait charmer. Entre séduction et rébellion, la foule est conquise. Les musiciens l’accompagnent superbement. Dommage, le public reste sur sa faim, le concert se termine dès 45 minutes.

Bientôt au tour de Soprano. L’ouverture est émouvante, ses danseurs et lui sont tout d’abord masqués et le public a droit à un show digne des plus grands spectacles. Soprano n’hésite pas à faire participer le public sur ses propres morceaux mais également sur des sons empruntés à des artistes bien connus de tous, comme les Psy 4 de la Rime, ancien groupe du rappeur. Une belle surprise lors de cette prestation.

Concert terminé, le temps de faire un tour du site, de rencontrer deux ou trois festivaliers, me voilà partie en direction de la scène Glemnor. Je n’ai pas fait cent pas que je me retrouve bloquée par la foule. Celle qui a pris place vers 18h pour accueillir Muse. Oui il est 22h, j’ai donc affaire à des fans coriaces. J’attends donc avec impatience ces bêtes du rock. Les titres se succèdent, Matthieu Bellamy met le feu, les cris du public répondent aux notes qui envahissent l’espace. Le groupe britannique est fidèle à sa vertigineuse énergie.

Le public comblé est en forme pour terminer la soirée avec Brodinsky. Du beat comme on l’aime, ce rémois sait faire bouger la foule. Il est temps pour moi de rentrer, de la musique plein les oreilles et des étoiles dans les yeux.

Emily Ayada Clemente

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