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The Subways : entre humour et honnêteté…

Nous avons rencontré Josh Morgan du groupe The Subways juste avant leur concert sur la A38 Stage. Entre souvenirs belges et retour au Sziget, nous avons fait un petit tour du propriétaire.

Nous attendons Josh Morgan, batteur du groupe, dans la salle de presse où il arrive hyper détendu. Il nous salue d’un « hello guys » très chaleureux et nous met directement à l’aise. Il est l’antithèse de la star capricieuse et hautaine. Nous sommes en face de quelqu’un d’adorable et de très ouvert.

 

The Subways (2)Je vois ton t-shirt Nirvana. La musique du groupe est-elle influencée par d’autres groupes tels que la bande de Kurt Cobain ?

Josh Morgan : Oui et surtout par Nirvana. Pour les paroles et la musique. Après, nous sommes trois dans le groupe et chacun a ses influences. Billy est davantage proche de la pop et Charlotte aime beaucoup Kylie Minogue.

C’est ta première fois au Sziget ?

Non, c’est la deuxième fois et j’adore ce festival. Il est vraiment énorme, super cool. Je me dis toujours que si tu veux un festival fun et génial, il faut vraiment venir ici. Il y a beaucoup de monde, c’est vrai, mais tout le monde se respecte.

Que ressens-tu lorsque tu joues ici ?

C’est vraiment très excitant. Sur chaque chanson, on a envie de donner de la joie à tous et de se donner encore plus à fond que d’habitude. Nous sommes un peu nerveux avant de monter sur scène dans des festivals comme celui-ci. Et nous aimons revenir ici. Le Sziget est comme une deuxième maison et nous nous sentons ici un peu comme  en vacances.

Donc, ce n’est pas la même chose que les autres festivals ?

Nous avons vraiment une super relation et une super histoire avec les festivals d’Europe de l’est : en Allemagne, Pologne, Hongrie, Roumanie, Ukraine, etc.

Nous ressentons ça parce que tout est beaucoup plus organisé, chouette et fun. On ne doit s’occuper que du show. Il n’y a que très rarement des problèmes d’organisation.

The Subways (3)Tu parlais des autres festivals. Que penses-tu des festivals belges ?

Nous avons fait Dour en 2012. J’aime beaucoup Dour : c’est un festival super cool avec une super ambiance.

Mais nous avons une petite histoire avec la Belgique : nous avons enregistré beaucoup de chansons à Bruxelles. C’est une ville que j’adore et où il fait bon vivre.

Votre quatrième album est sorti en février. Pour toi, quel album est le plus abouti ?

Je dirais le plus récent, le quatrième car les chansons en envoient plus et ça me semble plus naturel. Je pense que les chansons de cet album sont vraiment honnêtes. Nous nous dévoilons à notre public. Billy a traversé une période un peu difficile et il l’a un peu expliquée dans cet album. Cet opus a été un peu comme une thérapie pour lui. Pour moi, c’est la passion qui m’a donné l’envie de me surpasser encore plus pour cet album.

Il paraît que le nom du groupe vient d’une station de métro londonienne…

Nous habitions à l’époque à Welwyn Garden City. En fait, pour quitter la nervosité et le bruit de la ville, Billy se rendait dans le métro : c’était uniquement là qu’il trouvait un peu de calme et de paix sous les trottoirs et les routes de la ville. Et donc, nous nous sommes appelés The Subways après avoir changé un nombre incalculable de fois de nom.

Et vous ne jouez pas dans le métro ?

Oh non ! Avec le bruit des métros, ce serait impossible ! Pour gagner de l’argent, ça pourrait être une bonne idée : je suis vraiment pauvre (rires).

Est-ce une victoire pour votre groupe d’être ici alors que vous aviez été refusé lors d’un concours lorsque Billy avait seize ans ?

Oui, c’est vraiment une victoire pour nous ! On a gagné (en français dans l’interview).

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