A quelques jours de la Saint-Nicolas, les boutiques de jouets voient leur chiffre d’affaire grimper en flèche.
Mais dans mes pantoufles j’ai demandé un jouet extraordinaire au grand barbu. Un jouet élastique, qui fait des sons bizarres et qui cache son visage de singe sous une casquette.

Cette année, je veux le dernier Kid Noize. Parce que cet album s’est fait attendre et qu’à l’issue de chaque Live on ne pouvait que regretter de ne pas poursuivre la route avec la belle énergie.
Mais il est là et il envoie sérieusement. Impossible à décrire tant on a l’impression à la première écoute d’être dans un shaker. Ce disque est un cocktail détonnant : mélange de sons tantôt grand public tantôt à la limite de la brutalité. Une réinterprétation de l’univers électro actuel.

Sous le label Black Gizah, ce premier disque emmène vers d’autres horizons. Des références très différentes mais surtout une ligne de conduite qui touche au ludique. Qui mieux qu’un avatar pour développer un univers atypique. Deux parties, deux univers, deux portes d’accès, du Ying et du Yang. Comme si faire un choix était impossible, pas de catégorisation, pas de place dans le catalogue.

Les aventures de Kid Noize sont complexes mais il faut avouer qu’on peut toujours s’y retrouver, il sème au fil du temps des repères sonores mais aussi visuels qui laisse toute la place à l’interprétation mais qui garantissent une cohérence. On ne peut pas lui reprocher d’être dispersé.

Et si Saint-Nicolas dépose dans mes chaussons Dream Culture, Papa Noël peut glisser sous le sapin de jolis tickets de concerts.. Car si le disque vaut le détour, Kid Noize sera sur scène à l’Ancienne Belgique le 24 février et à Charleroi-Expo le 22 avril. Elle est pas belle la vie ?

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