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Inc’Rock 2018 Day 2 : quelque part entre The Voice et la rave party

Deuxième jour à l’Inc’Rock BW Festival. Après un réveil difficile pour certains, des visages frais arrivent sur le site dès l’ouverture. Le nom de « Loïc Nottet », tête d’affiche du jour, se dessine déjà sur les lèvres impatientes. Une journée qui s’annonce chaude, et extrêmement polyvalente en terme d’ambiances: une après-midi enchainant les groupes de cover ponctuée par une soirée ‘hardcore’ d’un côté, electro-pop de l’autre.

Le site incourtois ouvre ses portes sur l’univers énigmatique de Thomas Frank Hopper. Le néolouvaniste explore des univers musicaux hyper variés, comme le folk-rock, le blues, où il y ajoute parfois un zeste de pop! Comme il le dit lui même, sa musique « n’est pas un plat américain mais un bon stoemp belge »! On valide !

Sous une chaleur de plomb, BLOND Idiocracy prend le relais sur la Win for Life Arena! Malgré l’absence d’une bonne partie des festivaliers (qui doivent probablement encore comater au camping), le groupe ne se laisse pas démonter et nous offre une prestation rock rock rock sous un show light épileptique !

Un ambiance de 70’s s’abat ensuite sur la scène extérieure, devant laquelle le public se prélasse sous l’effet douçâtre du soleil, une bière fraîche à la main. Logical School nous baigne du groove de Supertramp, dont ils reprennent avec habilité le répertoire… Un vent de fraîcheur souffle sur le site incourtois en cette fin d’après-midi, tandis que les festivaliers reprennent en choeur le « lalala » enjoué de Breakfast in America!

On retrouve ensuite Fanny et Olympia du groupe FAON FAON dans l’ombre du chapiteau pour un véritable petit bain de bonheur. Le charme du groupe opère instatément, le public rentre petit à petit dans la tente ainsi que dans l’univers électro-pop du duo. Un style de musique qui tape dans le mille en cette fin d’après-midi ensoleillée à Incourt. On sent l’ambiance monter petit à petit et se préparer pour les têtes d’affiche…

Machinegun Plays Acdc dégaine alors la machine à tubes pour un concert 100% rock’n’roll, reprenant avec brio le répertoire d’AC/DC ! Des musiciens survoltés, trépignants, qui communiquent au public, vieux fans ou néophytes, le plaisir qu’ils ont à être ensemble sur scène et à jouer les plus grands titres d’un monstre sacré du rock.

Après Supertramp et AC/DC, c’est au tour de Muse d’être mis à l’honneur. Le groupe MUSE by Museum reprend les tubes du groupe britannique avec conviction et talent. De quoi ravir les familles, venues nombreuses ce samedi.

Arrive alors la tête d’affiche de cet IRF 2018. Loïc Nottet était attendu avec impatience pour un parterre de fans en ébullition. Avant même l’ouverture des portes du festival, les plus ardents faisaient déjà la file pour lui. Et de fait, dès son arrivée sur scène, un véritable déferlement de cris survole la fosse de l’ING Stage. Les fans sont présents en nombre et le font ressentir. Le show est théâtral, grandiloquent, généreux et très travaillé. Tout à l’image de l’artiste. Tous les membres présents sur scène se donnent à fond ce soir et c’est un plaisir d’assister à ce show alliant performance chantée et dansée.

La soirée est désormais prête à prendre un virage surprenant, et l’ambiance The Voice laisse la place à quelques chose de plus brut, sauvage, limite gabber. La drum’n’bass délicieusement old-school de Murdock enflamme le chapiteau et fait passer le public de l’Inc’Rock du côté obscur de la force! Le DJ flamand nous mitraille littéralement la tronche de basses chirurgicales et transforme le parterre en masse hystérique, sautillante, titubante… Rhaaa, que c’est bon. Les choses sérieuses peuvent commencer!

Pendant ce temps, la grande scène continue de rassembler les amateurs d’electro populaire et de son moins underground, plus user-friendly. Et c’est en version Dj que Willy William tente de leur faire honneur. Le créateur de « Mi Gente » balance son tube international d’entrée de jeu, prélude à un dj set qui se donne comme unique ambition de faire bouger le public bouillant sur ses rythmes afro et latino-dance. Mission accomplie, même si facilité rime un peu trop avec efficacité.

DJ DADDY K enchaine sans laisser retomber la ferveur. Il joue littéralement avec le public incourtois tout au long d’un set riche, varié, rendant hommage aux années 90’, tout en offrant quelques belles montées aux relents de « jumpstep » (oui, je viens de l’inventer celui-là…). Le vétéran de la scène hip-hop belge rassemble toujours les générations et enchaîne en seulement quelques minutes Louise Attaque, Damso, R. Kelly et à peu près tout le Panthéon des tubes pop des 30 dernières années, avant de finir sur un double hommage aux disparus Avicii et Johnny Halliday… Un véritable musée musical sur scène, une compile de tous les Hit Connections depuis que vous aviez quatorze ans, dont l’artisan dégage toujours autant d’amour pour son public!

Retour sur la Win For Life où Dr. Peacock balance sans vergogne sa frenchcore agrémentée de samples, allant jusqu’à initier des pas de danse gabber parmi les secouristes. Le public jeune et peu nombreux ne se fait pas prier pour enchaîner les pogos.

Todiefor, c’est le genre d’artiste capable de créer du bon son sans pression, avec une pointe d’humour et un talent indéniable. Après pas mal d’années à remixer et à composer dans un univers bass-heavy/trap, Todiefor élargit encore plus sa communauté en produisant des titres beaucoup plus pop et hip-hop; qui ont séduisent visiblement un public qui ne se refroidit pas malgré l’heure tardive !

Et Dartek de conclure sur un show rassemblant l’ensemble des styles de la culture rave en une heure. Le DJ mixe drum’n’bass, crossbreed, dubstep, hardtek et hardcore, surfant de style en style pour clôturer cette journée en beauté. Le public, déchainé, fait trembler le plancher et offre un belle apothéose à cette deuxième journée d’Inc’Rock Festival!

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Rendez-vous sur Scènes Belges pour la suite de notre live à l’Inc’Rock!
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