Dour 2018

Pour ses 30 ans, le festival de Dour a fait site neuf! Repartir d’une page blanche peut s’avérer relativement compliqué quand on parle de l’organisation d’un festival d’une envergure comme Dour. Dès l’arrivée sur le site, on se sent bien mieux accueilli, c’est joli, aéré, les trajets sont plus courts que l’an dernier. Il y a évidemment l’excitation de revenir au festival, mais s’ajoute à ça la découverte du nouveau site.
Au revoir les bâches blanches assez moches qui recouvraient les barrières héras et bonjour aux dessins et/ou photos du festival qui sont quand même plus jolis.

Mercredi :

Arrivée sur le site après la journée de boulot et déjà, la première claque avec Juicy! La hype autour du duo est amplement méritée. Elles captent l’espace de la scène avec une énergie et une aisance remarquable. Lorsqu’elles ont lancés leurs boucles depuis les différents instruments, le duo n’hésite pas à venir à l’avant-scène pour quelques pas de danse bien senti. Elles ne sont pas venues seules, Zwangere Guy débarque à son tour sur scène pour mettre un beau petit dawa.

Après s’être dandiné, on profite de la pause pour visiter le nouveau site et se faire aux nouveaux chapiteaux. Les décors se sont nettement améliorés, tout comme le confort des infrastructures. Petit passage par l’écran géant qui diffuse Angleterre-Croatie à côté du bar à spéciales, où un bon petit millier de festivaliers se posent tranquillou.


On doit quitter le match pour rejoindre la Petite maison dans la prairie en vitesse car Selah Sue commence son set acoustique. On peut dire qu’il y a déjà un paquet de festivaliers dans la tente. Quelques minutes seulement après le début du concert tout est rempli. La louvaniste est extrêmement attendue par le public. 
Elle démarre tout en douceur : “parce que c’est Selah Sue en acoustique hein!”  mais il ne faut pas longtemps pour que les rythmes entraînant ne fassent leurs entrées avec quelques bonnes basses. Le public répond hyper bien aux appels dès qu’il s’agit de chanter ou taper dans les mains. Un très beau concert duquel on n’attendait pas autant de succès à Dour. Pari gagné pour la programmation!

Le bilan de ce premier jour est de 35.000 personnes.

Jeudi :

Deuxième jour et la chaleur se fait étouffante. Heureusement qu’il y a quand même quelques nuages pour nous rafraîchir un peu. La pop décontractée du Villejuif Underground a le même effet! Avec une petite bière assis à l’entrée de la tente c’est un régal.

On bouge ensuite vers Le Labo pour s’enjailler sur Théo Clark. La transition entre les deux groupes est parfaite. Sa sympathie fait une nouvelle fois mouche et à chaque concert on constate de plus en plus de monde se grouper devant l’artiste. L’Écossais d’origine s’est entouré d’un groupe qui tient plus que la route. Leur entente est palpable et l’énergie est bien captée par l’audience. Un tout bon concert de début d’après-midi!

Changement de scène après une  grosse demie-heure pour voir Monolord dans la CaverneLes riffs se font tout de suite plus lourds et pesants. On est heureux de constater qu’il y a quand même encore pas mal de personnes intéressées par les styles plus durs de rock. Comme le dit Ponpon :”La Caverne fait office de village gaulois à Dour!” Il fait encore légèrement trop clair que pour pouvoir profiter pleinement du show light qui est aussi intense que la musique. Cette demie heure de concert aura permis de bien chauffer les cervicales et c’est plaisir!

On change complètement de style pour aller voir Son Lux. C’est ça qu’on aime à Dour, cette diversité permanente vous permettant de passer par plusieurs styles en quelques heures. L’électro chaloupée du trio passe à merveille en cette fin d’après-midi. Un petit vent des plus agréables s’est levé, ce qui nous évite de suffoquer dans la Petite maison dans la prairie.

Le traditionnel pain boulette du stand en face de la Last Arena nous permet de nous sustenter en appréciant Angèle. Quelques jours après l’avoir vue à Werchter, l’ambiance est aussi chaude ici à Dour. La jeune artiste se met tout le public dans la poche en tour de main. C’est gentil, ça sautille dans tous les sens et on s’amuse bien.

On file pour aller déguster un bon Eyehategod dans la Caverne. À nouveau grand écart d’ambiance avec les américains qui envoie un sludge des familles. La performance des pionniers du style est bonne. On voit vite toute leur expérience. Le show ne nous transcende pas vraiment mais c’est toujours bon à prendre pour les oreilles.

On repasse en face à la petite maison pour les Little Dragon. La chanteuse se donne toujours autant sur scène et leur électro-pop fait bouger les p’tits corps. On aura malheureusement dû faire l’impasse sur Cashmere Cat à la Boombox. Que les choix sont Dour!

Après cette petite pause douceur on retourne dans la Caverne pour Kadavar. Excellent groupe de stoner qui nous sort des riffs et des breaks à faire headbanger les plus réticents. Le soleil se couchant on peut de plus en plus apprécier le show light. Une des meilleures prestations de la journée et ce n’est pas l’enthousiasme montré par le public qui nous fera mentir.

On refait le chemin inverse pour Badbadnotgood. La formation canadienne de nu-jazz fourni une performance à la hauteur de leur talent. Le quatuor mène sa barque de main de maître. Hyper concentré pendant les morceaux, et tout autant communicatif entre ceux-ci. La musique n’est pas des plus accessibles mais le public en a vu d’autres et se laisse clairement prendre au jeu.

On retourne dans la Caverne au son de Dead Cross. Le nouveau projet de Mike Patton avec entre autre Dave Lombardo, ancien batteur de Slayer. Leur mix trash métal / punk hardcore est des plus efficace pour refiler la claque nécessaire afin de ne pas tomber endormi. Les extravagances vocales et scéniques de ‘sieur Patton sont heureusement toujours au rendez-vous. Les premiers circle pit se forme dans la Caverne qui n’attendait que ça. Ils clôturent même leur set par l’intro de Rainning Blood de Slayer et un p’tit coup du refrain de Epic par Faith No More. Classe et foutrement efficace!

On change l’itinéraire habituel pour effectuer un passage au Labo. Ça nous permet de profiter de la première demie heure de set de Shigeto. Le natif du Michigan construit merveilleusement bien son set. Ce n’est pas son premier passage à Dour et il a dû marquer d’autres esprits que le nôtre vu le monde présent dans le chapiteau. Son electro chill aux accents jazzy nous aide à redescendre en douceur du concert précédent. C’est toujours aussi fun de le voir s’éclater derrière sa batterie après avoir lancé ses boucles. Voilà qui fait une parfaite transition avant de se rendre dans la Boombox pour Odesza.

Quel début de concert incroyable avec deux de leur plus gros succès balancés d’emblée. Le public est déjà très nombreux et bien enclin à s’éclater. Les projections et le show light qui accompagne chaque morceau en mettent plein la vue. C’est encore un énorme show que nous sort le duo. De quoi clôturer en beauté cette deuxième journée de festival!

45.000 personnes ont foulé la plaine ce jour.

Vendredi :

On pensait avoir eu chaud hier..  Mais ce n’était rien comparé à aujourd’hui! Pas beaucoup de nuage à l’horizon et peu de vent. On se rue aux bars pour s’abreuver de softs. Heureusement que les bouteilles d’eau sont au format 50cl!

Pour se rafraîchir et débuter cette journée de concert rien de tel que Yellowstraps. On suit le projet depuis longtemps et on sait que leur électro aérienne nous fera le plus grand bien. Cinq petites minutes de retard, à cause d’un léger problème  technique, on permit à plus de personnes d’assister au début du concert. Et comme l’a si bien dit Ponpon :”Comme quoi ça arrive, même aux meilleurs!”
Le chanteur Yvan occupe à merveille la scène. Au départ assez timide, maintenant on le sent complètement à l’aise. Il communique facilement avec le public, bouge sur toute la scène et l’ambiance est installée en quelques morceaux. Un concert absolument excellent du groupe qui aura certainement su conquérir du nouveau public.

Le soleil nous forçant à nous réfugier dans le courant d’air de la Boombox on fait une belle découverte avec AJ Tracey. Leur mélange de trap et grime met une belle claque et l’ambiance dans la tente est dingue. Même si nous n’avons assisté qu’à 10 minutes du concert, voilà une surprise qui fait du bien!

Encore un choix difficile entre Parcels et Preoccupations (ex Viet-Cong). On se laisse tenter par l’électro pop des premiers! Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ont la pêche ! Grand éclat de rire au début du deuxième morceau, ça installe directement une ambiance décontractée. La Petite maison dans la prairie est bien remplie et du coup il est agréable d’assister au concert dehors avec les nuages qui sont arrivés pour rafraîchir un peu l’atmosphère. Ils sont d’une sympathie à toute épreuve et ont compris l’esprit du festival. On a droit à des nouveaux morceaux de l’album qu’ils viennent juste de terminer. Quelques petites exclusivités qui font plaisir!

Après, passage éclair par la Last Arena surblindée pour Caballero & JeanJass. Les deux compères effectuent encore un bon boulot pour l’énorme foule présente. On ne sera malheureusement pas resté longtemps sur place, car le programme de la journée est chargé.

Direction la Petite maison dans la prairie pour retrouver Slowdive et leur délicieux shoegaze. On apprécie cette excellente prestation avec le soleil qui commence à se coucher. L’alliance musicale et visuelle est parfaite. On se laisse si facilement emporter par les mélodies mélancoliques du groupe. La communication ne passe que par la musique, pas de blabla entre les morceaux. Juste la musique. C’est là qu’est notre bonheur!

Aaaah Mogwaï… La formation écossaise vous fait voyager comme personne. Ce sont des loopings d’émotions avec un son qui va fort. Très fort. Peut-être un peu trop fort d’ailleurs… Les boules quies sont indispensables même aux abords de la tente. Mais c’est par cette puissance justement que le son vous englobe et déchire les sens. L’obscurité qui tombe permet d’apprécier encore plus le jeu de lumières à couper le souffle. L’allumage de la roue de feu sur la bande son de Mogwaï à quelque chose d’un rituel mystique. Le concert donné par le groupe dépasse même nos attentes, du Mogwaï comme on les aime!

On clôture notre voyage musical journalier par nos p’tits belges de Soulwax. Le groupe est expérimenté et ça se ressent. Ils font progressivement monter la sauce et la construction de la setlist n’est pas laissée au hasard. Le décors dans lequel évolue les musicien est magnifique, les jeux de lumières y sont légions et on se régale. On aperçoit deux silhouettes connues derrière les batteries de gauche et droite… et bien oui, il s’agit d’Iggor Cavalera et Laima Leyton! L’ancien batteur de Sepultura, Cavalera Conspiracy, MixHell et sa compagne, qui officie dans MixHell également, ont participés à l’élaboration de l’album From Dewee de Soulwax.
On se prend complètement au jeu et on se laisse aller à danser du début à la fin du set sans le voir passer. Un concert qu’on a préféré à la prestation de l’an dernier à Werchter. Va-t-en savoir si c’est l’horaire, l’ambiance ou que sais-je ? Mais ce qui est sûr c’est que cette fois-ci on a bien pris notre pied et on rentre avec un grand sourire!

On a vu passer 47.200 personnes aujourd’hui.

Samedi :

Quatrième jour et la particularité aujourd’hui c’est que les diables jouent! L’engouement n’est pas aussi énorme qu’à Werchter la semaine dernière mais les tentes sont relativement vides au moment de la rencontre. Le public s’est massé devant l’écran géant installé près du Bar à spéciales et la Boombox. Après la victoire belge, le public a vite fait de se disperser dans les différents chapiteaux pour fêter ça.

On se retrouve dans la Petite maison avec les belges de Fugu Mango! Une musique dédicacée à la fête avec des sonorités exotiques. Le groupe fait monter doucement l’ambiance mais une fois que c’est parti, ça ne s’arrête plus!

Le passage par Princess Nokia ne fut pas du tout convaincant contrairement aux échos qu’on avait eu de son passage aux Ardentes l’an dernier. La scène semblait trop grande pour elle et pas assez d’énergie déployée durant le quart d’heure qu’on a tenu. C’est rare d’être déçu à Dour, mais heureusement il y a suffisamment de concerts et de scènes que pour vite vous faire oublier ça!

Entre temps nous avons été happés par la Caverne et Zeal & Ardor qui s’y produisait. Nous avons pu observer pendant un bon quart d’heure l’expérience de ce concert. Comme le décrivait si justement le site web du festival, c’est 10 concerts en 1! Et c’est tout à fait ça! Un mélange de styles assez improbable avec des passages country, pop, trash, doom, etc… Improbable certes, mais loin d’être désagréable!

Ensuite on commence le concert de Chelsea Wolfe. On pouvait penser que l’ambiance s’installerait moins facilement qu’en salle mais la prêtresse parvient à capter le public aux premiers instants du concert. Les morceaux s’enchaînent super bien et le temps file à toute allure. Quand ils sont sur scène plus rien d’autre n’existe. Il ne reste que le groupe et nous, le monde extérieur n’a plus d’importance. Très certainement une de nos prestations préférée de cette  année. On foncera la voir en salle dès son retour. Il faudra malheureusement quitter aux ¾ car changement d’horaire pour Bagarre! Ce qui ne nous arrange pas du tout car le groupe français se produit en même temps (à 15minutes près) que l’excellent projet R+R=Now. Pas l’temps de niaiser donc!

Une petite dizaine de minute de Bagarre et nous voilà déjà en sueur! Comme prévu, le groupe n’a pas besoin de longtemps pour retourner le châpiteau dans les règles de l’art. Le groupe n’est pas là pour faire dans la dentelle, on s’éclate un point c’est tout! Ce changement d’horaire ne les perturbe pas pour un sous. L’ambiance est complètement dingue, ils pourraient jouer à trois reprises aujourd’hui que ce serait la même folie.

On quitte à contre cœur Bagarre pour retrouver une formation relativement rare puisque le projet R+R=NOW est composé de Robert Glasper, Terrace Martin, Taylor Mc FerrinDerrick Hodge, Christian Scott et Justin TysonEt le moins que l’on puisse dire c’est que ça groove! Tous les musiciens sont hyper talentueux et tout le monde a droit à son petit solo. Ils sont tous aussi délicieux les uns que les autres. Un régal pour les oreilles ce concert ! Malgré que l’on vienne d’une ambiance complètement différente, le groupe nous capte à 100% et on se laisse entrainer jusqu’à la fin de la performance. On a même droit à une petite séance de beatbox pas piquée des hannetons.

Après quelques pérégrinations autour du site on se retrouve près de la roue de la machine à feu afin d’écouter la performance de Nils Frahm. Un concert n’est pas l’autre! Lors du passage de ce même Nils Frahm en 2015 nous n’avions pas été séduits et bien c’est tout le contraire ce soir! La prestation du prodige nous a captivées. On a réussi à entrer dans son univers cette fois-ci et qu’est-ce que c’est bon! Les montées sont puissantes et magnifiquement construites. A coup sûr, un des très beaux moments de ce festival.

On termine notre journée sur la Last Arena avec Alt-J qui offre une prestation de Main Stage au public douroi. Tous les tubes y passent “Mathilda”, “Every Other Freckle”, “Left Hand Free“, etc… Le show lumineux qui accompagne les écrans est sublime et comble complètement l’espace de la scène. Car les trois comparses restent relativement immobiles derrière leurs instruments. Mais ça ne les empêche pas de communiquer gentiment avec le public entre les morceaux. Une belle grosse prestation de clôture pour cette avant-dernière journée de festival.

Record d’affluence aujourd’hui avec 52.000 personnes.

Dimanche :

Cinquième et dernière journée, la chaleur se fait encore plus pesante. La tradition de la bière spéciale est respectée ce qui nous permet de suivre la première mi-temps de la finale à l’ombre et relativement au frais.

Après avoir assisté à la deuxième mi-temps et l’exaltation française sous le cagnard de la Last Arena, nous retournons dans la Caverne pour Solstafir! Le groupe finlandais oscillant entre post-metal et sludge en est à son deuxième passage par le festival. La première fois nous les avions découverts et c’était une belle claque. Cette deuxième prestation sur la plaine de la machine à feu est tout aussi excellente! Même si le public est relativement peu nombreux, le groupe vient chercher tout le monde par des attitudes ou des regards. La musique est puissante et vous prend aux tripes, aussi bien dans la douceur que la brutalité des compositions.

Un passage de 15 minutes sur la Last Arena permet de se rendre compte que malheureusement Big Boi attire nettement moins de monde que la finale de la coupe du monde. Dommage pour l’un des fers de lance de la scène hip-hop d’Atlanta. Accompagné par Sleepy Brown, les deux patrons ne se laissent pas démonter et nous ont bien régalés même s’ils ont écourté leur set de 5 grosses minutes.

On passe alors vite fait par le Dub Corner afin de profiter du Soundsystem de Jah Shaka et se poser un peu au soleil couchant avant de retourner dans la Caverne pour Thee Oh Sees. Nous avions déjà assisté à la prestation de Jah Shaka en 2007 mais il faut avouer qu’avec les années, les souvenirs commençaient à s’estomper. Il nous restait cependant le nom et on sait pourquoi! Un set Reggae roots comme on les aime! Des bonnes vibes partout, voilà qui nous aura fait prendre un bol d’air frais acoustique.

L’infatigable groupe Thee Oh Sees est bouillant! À peine fini leur soundcheck qu’ils veulent commencer le concert même si ce n’est pas encore l’heure. Ils sortent de scène le temps que Ponpon les annoncent proprement et c’est parti pour une heure de rock garage / psyché envoyé à toute allure. Le groupe de San Francisco est connu pour tout donner et bien plus encore. Ils ne dérogent pas à leur réputation avec la prestation de ce soir. À peine les premiers riffs entamés que c’est la folie aussi bien sur scène que dans le public. Le groupe nous enlève l’énergie qu’il nous reste, épuisant mais tellement bon!

Sacrée Beth Ditto! Il ne lui faut que 30 secondes pour se mettre tout le public dans la poche. Aussi bien les Belges que les Français! C’est une entertaineuse hors pair, sur scène c’est absolument imparable. Elle plaisante et échange facilement avec le public et occupe la scène à la perfection. Son électro-pop funky fait un malheur sur le dancefloor de la Petite maison dans la prairieLe répertoire exploré est large avec une reprise des Réd Hot, plusieurs morceaux de Gossip et ses morceaux solo. Rien n’est laissé de côté pour parfaire la fête!

On terminera notre festival avec la prestation correcte de Tyler, The Creator. Rien de franchement flamboyant, on l’a connu plus acerbe sur scène. Cependant les écrans utilisés qui prennent toute la scène sont vraiment impressionnants.

En conclusion, nous sommes heureux de retrouver un festival de Dour rafraichi! Le nouveau site est joli, plat, aéré, la circulation y est très fluide. Les éoliennes apportent une petite touche d’originalité et sont visuellement bien sympa le soir lorsqu’elles sont éclairées. Les indications des scènes sont claires et il devient difficile de se perdre sur le site. On peut enfin payer par carte bancaire pour le merchandising et les tickets. La propreté générale du site, grand bravo à l’équipe de la Green Cross pour leur boulot!

Les seuls points d’améliorations que nous avons pu constater c’est qu’il serait pas mal d’avoir un peu plus de poubelles. En effet, peut-être est-ce que la disposition du nouveau site mais il nous a semblé qu’elles étaient moins nombreuses que par le passé.
Un petit problème d’écho si on est loin à l’arrière de la Last Arena, mais vu que c’était la première fois avec cette disposition-ci, on imagine que les questions acoustiques seront réglées pour l’année prochaine, on ne peut pas tout prévoir d’un coup non plus!
Mais vu déjà toutes les améliorations effectuées pour ce nouveau site, c’est vraiment pinailler tant nous avons été conquis!

Dour mon Amour, à l’année prochaine sans hésitation!

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