Retour jovial à l’avant-scène pour Razorlight, le groupe pop-rock anglais nous a enchanté il y a un paquet d’années et on est impatient de découvrir ce qu’ils nous réservent maintenant.

Flashback d’un peu plus de 10 ans ce soir pour nous avec Razorlight. Groupe qu’on a découvert en 2006 avec leur album éponyme qui a connu son petit succès… directement classé n°1 des charts anglais la semaine de sa sortie !

Le premier album du groupe, Up All Night, lui est sorti en 2004. Il lance bien leur carrière en Angleterre et prépare le terrain pour le second, Razorlight, au succès beaucoup plus international. Après ce succès, un troisième album compliqué, Slipways Fires, est sorti en 2008 sans énorme succès commercial malheureusement. Après des changements de line up et une pause de quelques années le groupe est de retour pour notre plus grand plaisir.
Il ne reste que Johnny Borrell de la formation originale, chanteur et guitariste principal du groupe. Le voilà maintenant accompagné de David Ellis à la deuxième guitare, Reni Lane au piano, David Sullivan Kaplan à la batterie et enfin Harry Deacon à la basse.

A notre arrivée dans la salle, le public est quelque peu clairsemé et on remarque directement que la moyenne d’âge correspond bien aux fans d’il y a une dizaine d’années pour qui le temps a passé également. L’impatience se fait sentir mais également l’appréhension. On a connu le groupe il y a un p’tit temps avec des souvenirs précis de festivals, d’été, d’insouciance… ça peut être difficile de les retrouver en salle après autant d’années.
In the morning comme deuxième morceau a le don de bien lancer la soirée, même si on sent encore un peu de retenue dans le jeu du groupe. A côté de ça, les anglais ont un show light remarquable d’emblée, on est surpris par la diversité des couleurs, mouvements, stroboscope et tout y est savamment distillé le long du show.

Il n’y a pas de temps mort, les morceaux s’enchaînent à une vitesse un peu déconcertante. Mine de rien, ils ont une belle quantité de chansons appréciées de chacun. Il y a d’ailleurs pas mal de diversités dans la discographie de Razorlight. Ils sont, c’est vrai, beaucoup plus connus pour leurs tubes pop que pour les morceaux plus “rentre dedans” mais l’amplitude de l’interprétation en vaut la peine ! In The City et sa construction illustre parfaitement ces propos, démarrage lent et a capella avant de monter crescendo et laisser la folie s’emparer de la salle nous fait directement penser au titre GloriaLes mecs enchaînent ça avec un Before I Fall to Pieces des plus guilleret ; changement de cap brutal entre les deux morceaux ! En fin de set, Wire to Wire vient nous frapper de plein fouet alors qu’on ne s’y attendait pas. Une chanson qui provoque systématiquement des émotions et son interprétation particulièrement habitée a pas mal aidée. Après les quelques mots sympas de rigueur pour le public s’en est suivit la dédicace populaire du moment, à savoir un bon vieux “fuck Trump!”, avant le final America repris en chœur par la majorité du public.

En plus de la douce nostalgie qui entourait ce concert pour nous, il a permis de découvrir d’autres facettes du groupe qui nous ont énormément plu. Après autant d’années on ne serait pas contre un match retour cet été en festival. Au final on a passé un concert “feel good” comme on aime tant en avoir!

Setlist :

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