Le groupe tout droit venu de Richmond en Virginie (USA) vient présenter son 4ème album dans un AB Club bondé! On retrouve Dorthia Cottrell au chant, le guitariste Asechiah BogdanGarrett Morris à la basse et enfin Jeff Loucks à la batterie.

 

Le club est blindé de chez blindé ce soir pour Windhand, plus moyen d’ajouter une aiguille dans cette meule de metalleux. Ça circule difficilement mais ça boit des pintes facilement pendant que le groupe effectue les derniers réglages du soundcheck. On peut d’ailleur vite se rendre compte durant ces tests que le son sera puissant et que les boules quies sont de rigueur.

Le groupe ne démarre pas pile à l’heure mais on a droit à un bon titre de Led Zeppelin en attendant alors on patiente plus facilement. L’ambiance monte d’un cran lorsque le groupe débarque sur scène et que Asechiah Bogdan allume de l’encens sur son ampli Marshall pour nous plonger directement dans l’ambiance. Les têtes se secouent à l’unisson dans le public sur ces rythmes lourds et hypnotiques envoyés par le duo basse-batterie tandis qu’au dessus de ça le guitariste vient savamment distillé des riffs psyché. Le groupe se donne tout les moyens d’embarquer les spectateurs dans ce voyage avec eux.

Chaque membre de Winhand est dans son univers durant les morceaux et il y a pourtant une énorme cohésion sur scène. Ils se connaissent par coeur et n’ont pas besoin d’interagir directement les uns avec les autres, malheureusement rien de particulier niveau visuel, pas de projection, décors ou show light particulier.  C’est la musique qui prime et on préfère garder les yeux fermés pour laisser notre esprit nous guider à travers ce voyage musical.
Ils terminent le set avec un vieux morceau, le préfèré de la chanteuse, ce qui termine le concert en beauté, avec un sentiment de mission accomplie pour le groupe. 

75 excellentes minutes de concert qui seront passées a toute allure. On a effectué le voyage avec le groupe, complètement embarqué dans leur ambiance. L’expérience du groupe est un gros plus ici, il n’y a pas de temps morts, ils ne nous laissent pas entièrement redescendre entre les morceaux et c’est tant mieux!

Un dernier morceau en rappel parce que le public le réclame ardemment et nous voilà obligé de revenir à la réalité et rentrer à la maison la tête encore dans l’espace grâce à la performance de Windhand.

 

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