Alice Phoebe Lou est une jeune Sud-Africaine de 25 ans qui a déjà pas mal bourlingué à travers le monde. Elle est passée par Amsterdam, Paris, l’Afrique du Sud, Bruxelles et puis décide de s’installer à Berlin. Elle a sorti son album, Paper Castles, le 08 mars de cette année et vient nous le présenter une partie de celui-ci lors de ces Nuits Bota. L’Orangerie est soldout depuis un bon bout de temps, la hype autour de l’artiste a le mérite de faire monter la sauce… Voyons si tout ça est justifié!

Avant elle, c’est Halehan qui joue dans l’Orangerie. Le jeune homme que nous avons découvert lors de la conférence de presse des Nuits Botanique nous avait déjà interprété quelques morceaux nous laissant entre-apercevoir son univers. Ici le concert est évidemment plus complet! Un univers folk comme on en connait déjà, mais avec quelques nouveautés quand même qu’il prendra le temps de nous dévoiler plus tard dans le show.

Pour démarrer on a droit à ses compositions épurées, une guitare et sa voix sont les armes avec lesquelles il a décidé de s’exprimer en début de concert. Le seul petit souci apparait quand il faut communiquer avec le public… En effet il a un peu de mal à s’exprimer ce qui, il faut l’avouer, peut le rendre encore plus touchant et rendre l’atmosphère plus intimiste. Mais malheureusement à répétition ça nous sort de la légèreté et la douceur des morceaux.

Il est rejoint après par Camille et le mélange de leur voix amène un petit plus très agréable. Il faudra attendre la grosse moitié du concert pour avoir des compos plus électroniques, quelque chose qui nous sort un peu de la folk et on peut dire que le garçon en a sous le coude! Seul sur scène il nous propose quelques morceaux plus électro et s’offre même un petit passage hip-hop. Le mélange des styles fonctionne bien, il effectue ce boulot avec brio, mais à nouveau quelques moments de faiblesses entre les morceaux.

Au final le concert ne nous aura pas totalement convaincu mais c’était tout bon pour nous lancer dans l’univers de la tête d’affiche du soir. Et puis vu ce qu’il a encore sous le coude, pas impossible qu’on le revoit d’ici peu avec quelques changements bénéfiques!

21h50, Alice Phoebe Lou et son groupe arrivent sur scène de la manière la plus simpliste qu’il soit, la musique de fond tourne encore qu’ils s’installent derrière leurs instruments. A part Alice… qui a des petits problèmes pour brancher sa guitare! Le groupe en profite donc pour lancer une petite jam histoire de faire patienter le public pendant que la demoiselle et un technicien règlent le problème. On sent l’aisance de la jeune artiste qui a déjà performé énormément dans les rues de différentes villes, se confrontant ainsi à toutes sortes de situations et pouvant donc garder son aplomb peu importe ce qu’il se passe! Voilà, la glace est déjà brisée entre le public et le groupe, de larges sourires sont affichés de part et d’autre.

Le band se compose d’une flûte/saxophone, un clavier, le célèbre duo basse – batterie et Alice à la guitare. Elle a une “coolattitude” et une facilité de communication digne de Dave Grohl ou Eddie Vedder, captivante a souhait lorsqu’elle chante ou parle avec le public, tout le monde se tait et c’est un véritable plaisir.

Bruxelles est important pour elle car sa sœur y vi, elle y est née, sa maman y a étudié, bref ce n’est pas pour rien qu’elle le mentionne avant le magnifique morceau Nostalgia. Ensuite c’est seule derrière le piano qu’elle interprète Drive By issus du mini album qu’elle a sorti entre ses deux premiers. Elle enchaîne ça avec un ancien morceau, seule à la guitare, un des rares derniers qui lui plaît encore à jouer et c’est la sublime ballade Society. Comme annoncé plus tôt, elle n’est pas là pour faire semblant et donc pas besoin de rappel, autant gagné ce temps là pour jouer!

On a l’impression qu’il n’y a pas deux shows les mêmes avec elle tant elle est spontanée. Ce qui ne fait que nous donner encore plus envie de la revoir!

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