Deuxième concert soldout de la gantoise en autant de soirées à l’AB. Avec la sortie de son dernier album, Lacuna, elle attire encore un nouveau public et continue de ravir ceux qui la suivent depuis son premier album, Fourth Corner. On a remarqué qu’il y avait déjà quelques personnes qui faisaient la file une heure avant l’ouverture des portes, l’engouement n’est pas volé pour cette artiste qui ne cesse de tenter de nouvelles expériences, que ce soit en live ou en studio.

No cure for curiosity est affiché sur l’écran de fond pendant que Trixie Whitley s’installe silencieusement derrière le synthé pour l’intro. Cette phrase (tirée des paroles de Touch) lui convient parfaitement et exprime le leitmotiv avec lequel elle grandit et évolue. Ce qui nous frappe d’entrée et ce sera le cas durant tout le concert, c’est l’excellente balance du son. C’est très rare que le son soit mauvais à l’AB c’est sûr, mais cette fois-ci il était tout particulièrement excellent. Les basses que cette batterie semi-électronique envoie sont puissantes et englobantes mais sans passer au-dessus de la voix de Trixie. C’est d’ailleurs Chris Vatalaro qui l’accompagne derrière la batterie ce soir, elle est heureuse de pouvoir l’avoir sur scène avec elle étant donné qu’il a bossé sur l’album.

L’écran qui occupe une partie de l’arrière scène n’est pas utilisé tout le temps et laisse la place au bon jeu de lumière mis en place pour accompagner les morceaux. Quand il est utilisé c’est la plupart du temps pour diffuser des animations minimalistes et ultra graphiques. A d’autres moments ce sont des formes géométriques colorées qui habillent la scène et complète l’ambiance du show light.

Durant la première demi-heure du concert elle communique assez peu et enchaîne les morceaux rapidement, pas de perte de rythme. La setlist fait évidemment la part belle aux nouvelles compositions, mais on apprécie grandement les classiques généralement revisités que Trixie nous distille tout de long. Lorsqu’elle choisit de se mettre en bord de scène avec sa guitare, un petit larsen apparaît avec lequel elle s’amuse et prouve encore une fois ce qu’elle nous confiait en interview, le live apporte définitivement de l’imprévu et que pour elle aucun concert ne peut être exactement le même.

On aime aller voir plusieurs fois un(e) artiste parce que sa musique nous parle tout particulièrement mais ici avec Trixie Whitley il y a encore quelque chose en plus, la manière dont elle réinterprète des morceaux d’une tournée à l’autre leur donne vraiment des dimensions très différentes.

Setlist (28/05):


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