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Notre aventure aux Francofolies de La Rochelle…(Re)vivez-la avec nous ! (Partie 1)

C’est parti pour les Francofolies de La Rochelle! Les festivités ont démarré sur les chapeaux de roues avec une programmation de qualité, à l’intérieur d’un cadre inégalable. Balades sur le port, musique, afterworks, soleil… On vous fait part de notre aventure ci-dessous!
Retour en texte et en images sur les jours 1 et 2 du festival :

MERCREDI

Premier concert de la journée pour scenesbelges : JAUNE. La musique electro-pop du groupe devient rapidement virale et entêtante. Les deux musiciens sont à la fois batteurs et chanteurs, dont l’un s’occupe aussi des pads et autres carrés lumineux qui, en révélant des sons électroniques excellemment bien arrangés, font le charme de chaque titre. Le Théâtre Verdière n’est pas très propice à la danse, mais on profite comme il se doit du concert, qui se clôture dans un tonnerre d’applaudissements. Peu à peu au fil de la journée on découvre le site du festival plus en détail, et on remarque qu’il y’a une multitude de stands, des coussins géants, et tout ce qu’il faut pour lézarder au soleil entre deux concerts…

19h, il est déjà temps de découvrir le groupe qui ouvrira la scène Jean Louis Foulquier lors de cette 35e édition des Francofolies de La Rochelle. Radio Elvis se lance dans des morceaux pop-rock absolument délicieux. Le public se fait déjà nombreux, et malgré la chaleur qui ne descend pas, il est prêt à bouger à chaque occasion, autant dire jusqu’à la fin du concert ! Il nous reste un peu de temps avant Gaetan Roussel, il est alors l’heure pour nous de se délecter de quelques spécialités locales au Patio Rozenn Kerjac. De nombreux restaurateurs tiennent des stands illuminés de partout, et on a l’embarras du choix!

Gaëtan Roussel nous a offert une prestation digne de ce nom en reprenant ses titres les plus connus, pour le plus grand plaisir de ses fans. On a chanté jusqu’à ne plus en pouvoir et danser jusqu’à en avoir mal aux pieds, mais qu’est-ce que ça fait du bien! Juste après, on a eu droit a un invité surprise, du nom d’Arthur Ely. Le jeune homme prend place sur cette immense scène, seul avec son micro et sa guitare. Et bien quelle surprise ! Il nous a interprété que deux chansons, et c’était franchement d’un excellent niveau. Vivement demain pour voir son concert entier au Théâtre Verdière!
Vient le tour d’Angèle d’enflammer la grande scène! Comme à son habitude, elle fait une entrée digne de ce nom face à une fosse noire de monde. La jeune chanteuse belge assure un live de qualité, avec de jolies chorégraphies (un peu trop) minutieusement travaillées : le public en prend plein les yeux et plein les oreilles. Tout est réglé à la minute, au geste près et ne laisse pas de place à l’improvisation; dommage, on aurait aimé une touche un plus spontannée dans le show. Malgré ça, on sent qu’Angèle est fière de son album, et le défend aujourd’hui devant un public qui connaît les paroles par cœur.

Après une courte pause au Café Pollen, un verre de vin blanc à la main il est temps de se rendre devant la scène Jean Louis Foulquier afin de voir -M- (Matthieu Chedid) en live. Sa réputation n’est plus à faire, on savait d’avance que le show serait excellent. Avec ses légendaires solos de guitare aussi bien trouvés que maîtrisés, ou encore ses solos de batterie, -M- s’offre un public ultra dynamique et pas fatigué pour un sou! Bref : vive le rock !


On termine la soirée sur une bonne note, et allant profiter de l‘after-party au Café Pollen, où s’est déroulée une jam session des plus folles, ce qui m’a rappelé de nombreux souvenirs en Belgique (rires!). C’était la touche finale parfaite pour clôturer ce premier jour des Francos!

JEUDI

Deuxième jour du festival, la météo est toujours au rendez-vous et la journée s’annonce tout aussi chaude que la veille. Après une petite balade sur le port pour accéder au festival, on se dirige vers le Théâtre Verdière, où Arthur Ely s’apprête à monter sur les planches. Son style nous rappelle celui de Lomepal, ou Roméo Elvis (qui dit grand festival, dit grandes comparaisons!). Doté d’un franc-parlé posé, sans artifices, sur une voix agréablement mélodieuse, il nous délivre de belles compositions personnelles. Je tiens à préciser qu’Arthur Ely aura fait lever tout le théâtre Verdière pour danser au rythme des derniers titres! La fin du concert approche et on a même pas besoin de bouger car Vendredi sur Mer ne va pas tarder à arriver ! La voix poétique de la chanteuse nous emporte à travers illusions et désillusions, sur des paroles tranchées et assumées. On ne voit pas le concert passer, quand elle annonce déjà la dernière chanson…

Peu de temps après, Synapson débarque sur la scène Jean Louis Foulquier, et fait une entrée fracassante! Le groupe arrive à faire bouger le public en un claquement de doigt, et propose une musique électro-pop plus que ravageuse. On danse, on frappe dans les mains, et on s’ambiance comme il se doit !

Entre temps, se tenait aussi le concert de Dick Annegarn à la salle bleue de la Coursive. Un public attentif et connaisseur l’attend avec impatience. Les morceaux s’enchaînent et le chanteur nous explique son projet « 12 villes, 12 chansons » (cela ne vous rappelle pas quelque chose?). Et puis, « Bruxelles » arrive, et la salle est en un rien de temps charmée.

Il est temps de repartir juste après le concert pour aller voir Hocus Pocus & C2C sur la scène Jean Louis Foulquier. Malgré le fait qu’ils soient plus de 7 sur scène, c’était pas la cacophonie, ils se sont franchement bien débrouillés niveau acoustique. On a adoré le show qui s’est voulu ultra novateur et dansant.
Après avoir mangé sur le pouce très tardivement, l’heure est venue de voir Christine and the Queens et son spectacle légendaire. La chanteuse retourne la scène Jean Louis Foulquier comme jamais! « Chris » se donne corps, cœur, et âme, dans une musique intemporelle et moderne, à son image. On a du mal à danser tellement la foule est dense sur un parterre archi archi sold-out. Bref, on valide ! Une pause s’impose, et on se détend sur les transats mis à disposition sur le site. On a peu de temps devant nous, car The Blaze commence dans même pas un quart d’heure!

Alors que dire du concert de The Blaze… Contrairement à leur prestation à l’Ancienne Belgique en mars dernier, le son était ici impeccable, et a réellement mis en valeur tous leurs effets et autres mélodies électroniques. Malgré l’heure tardive, il reste encore pas mal de monde dans la fosse, prêt à danser dans tous les sens, en se laissant aller au gré des basses imposantes et des voix presque aériennes. Le show light est superbe, la musique est excellente, bref on en redemande encore et encore.

Pour clôturer cette deuxième journée, on se laisse à nouveau tenter par le Café Pollen, qui propose une jam session spéciale Québec! Face à la mer, on écoute avec distraction et amusement ces petits concerts improvisés, en se laissant porter par la musique et le bruit des flots…
La suite? C’est par ici !

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