A la croisée des chemins entre de la musique classique, un one-man show, Donnie Darko et les animaux du Bois de Quat’Sous, Lambert est… inclassable.

Enfin si. Fondamentalement, le style piano classique l’emporte sur le reste. Mais sa musique prend parfois des directions surprenantes.

Jouant pour la première fois à Bruxelles, l’artiste allemand a présenté, non sans un humour bien particulier qui a fait mouche, plusieurs titres de son dernier album “True“.
A l’image de sa prestation, Lambert, qui compte déjà 6 albums (Lambert, Stay in the Dark, Lost Tapes, Sweet Apocalypse et We Share Phenomena) à son actif depuis ses débuts en 2014, propose des compositions très rythmées dont l’influence des grands compositeurs allemands et russes n’y est pas étrangère. 

Concernant les musiciens accompagnants le pianiste, le guitariste fonctionne comme un fil rouge, apportant un effet de reverb au piano même si certains riffs très bien placés aurons surpris les spectateurs tant ils étaient aussi inattendus que parfaitement dosés.
Quant au batteur, très technique, il proposait tant un effet de bruitage qu’un véritable rythme. Parfaitement équilibré, à l’instar de la guitare, le batteur nous aura souvent fait hocher la tête de plaisir. Une sensation surprenante pour un concert classique.

En fin de concert, après un finish à couper le souffle, le trio a terminé la performance en jouant, à six mains, une dernière composition avant…. le rappel (joué en solo par Lambert), vivement demandé par le public de la Rotonde se levant sans hésiter pour acclamer les musiciens.


Avec des boucles entêtantes, des envolées harmonieuses et innovantes voire parfois risquées, on pouvait aisément s’imaginer les scènes d’un film émouvant tant les compositions de Lambert sont explicites et chargées d’émotion.
Une belle découverte pour un artiste qui mérite sans doute bien plus de reconnaissance.

Please follow and like us:
error
fb-share-icon