Suite et fin de l’interview avec Sébastien Deprez de chez FiftyPR avec cette fois-ci, un focus sur la première édition du FiftyFifty Lab qui arrive à grand pas !

En bref, le FiftyFifty Lab c’est … ?

SD : C’est un festival  international de découvertes musicales qui prendra place dans 5 lieux culturels bruxellois, les 7 et 8 novembre prochains. Aussi bien au niveau organisationnel que de la programmation, on a travaillé en binôme avec Kurated by, qui sont en charge de la proga’ du festival de Dour. Ça nous permet de pouvoir amener des groupes belges et internationaux. Près de chez nous, on aura notamment Glass Museum, Kobo, Glauque ou encore Ana Diaz.

C’est un projet avec une volonté différente des FiftyFifty Sessions, où il y a souvent un argument commercial et de visibilité pour les agences de booking avec lesquelles nous travaillons.
Ces agences savent qu’après chaque session, il y a un véritable impact positif sur les tickets de concert de l’artiste. Même si on n’a rien contre ce système, ici on voulait vraiment s’assurer d’avoir la crème de la crème en matière d’artistes émergents.

Concernant la programmation, tu peux nous en dire plus ? C’est vraiment une line-up basée sur les découvertes ?

SD : Oui clairement. On est bien conscient que si on veut proposer un festival de découvertes des groupes belges et internationaux, on allait avoir besoin d’aide.
Quand tu vois Spotify ou une autre plateforme de streaming, il y a trop d’infos, trop de nouveautés. Donc on s’est dit : « soit on se fait aider par des algorithmes, soit par des professionnels du milieu. »
Pour réaliser cet objectif, on a donc travaillé avec les cadors de la musique émergente européenne et internationale. Il faut être lucide et admettre qu’on ne peut pas tout connaître.
Pour tout te dire, la plupart des groupes étrangers je ne les connaissais pas. Par exemple, Velvet Negroni (USA), il a fait la première partie de Tame Impala au Madison Square Garden. Ici il est totalement inconnu, c’est fou !
On compte aussi le Primavera Sound Festival de Barcelone parmi les curateurs. Pour l’anecdote, ce sont eux qui ont lancé Radiohead en Europe. Ça claque !

Scalping, notre coup de cœur de cette line-up !

Comment avez-vous mis en place cette collaboration avec les autres festivals ?

SD : On leur a demandé à chacun, de nous fournir maximum deux noms d’artiste. Un premier nom avant les festivals d’été de cette année, et un deuxième après le festival, histoire qu’ils puissent avoir un autre choix qui réagit plus à l’actualité et aux retours des performances live de l’été.

Certains sont venus avec des propositions vraiment surprenantes. Dekmantel par exemple, nous a proposé l’artiste indie-pop-rock néerlandais Meetsysteem, véritable coup de cœur pour moi. Je dois dire que j’ai été agréablement surpris car je me m’attendais à une proposition beaucoup plus électro.

Pour toi le Fifty Fifty Lab, ça représente quoi ? 

SD: Au final, faire ce festival, pour nous c’est vraiment la suite logique après les sessions. On avait envie de se lancer un nouveau défi qui faisait sens, en gardant toujours à l’esprit cette envie de mise en avant de la musique émergente belge, européenne et internationale.


Fin de l’interview


En prenant un peu de recul sur l’envergure que prend cette première édition du festival, on ne peut que souligner l’ambition de créer un rassemblement de découvertes musicales. Ce n’est pas une chose facile quand on sait que les grands festivals belges, mises tout sur les têtes d’affiche.
Le Fifty Fifty Lab s’annonce comme un événement musical à contre-courant, regroupant des artistes issus des quatre coins du globe.

Plus d’infos sur le Fifty Fifty Lab : https://www.fiftyfiftylab.com/

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