Mardi dernier, on est allé voir Poupie au Botanique ! Ce surnom vous dit quelque chose ? C’est probablement parce que vous l’avez aperçue dans The Voice France l’an passé, programme où elle a dévoilé sans chichis d’incroyables performances scéniques et vocales. Lyonnaise d’origine, Poupie assume sa personnalité excentrique et sa signature vocale atypique. Après l’émission, la jeune chanteuse de 21 ans n’a pas laissé beaucoup de temps avant de se remettre au travail, après avoir signé avec Mercury (Universal Music France), elle nous a confectionné un bel EP sobrement intitulé « Poupie ». Nous avons eu la chance de découvrir le résultat de ces mois de travail acharné en live, dans la belle Rotonde du Bota.

La première partie de la soirée est assurée par un duo aux accents célestes, CélénaSophia. Pendant qu’une soirée métal bat littéralement son plein dans la salle opposée du Botanique, le duo Célénasophia ouvre une tout autre catégorie de soirée dans l’intimiste Rotonde. Les deux soeurs surprennent et interpellent des spectateurs curieux venus en nombre découvrir leur vision de la chanson française. Leurs titres parfois dotés de mélancolie font échos à des émotions fortes, harmonisées par leurs deux voix se complétant chaleureusement. Entre slam, refrains pop et instru’s rock’n’roll, on en a pris plein les oreilles et plein le coeur. De quoi nous réchauffer en cette très (très) fraîche soirée d’hiver.

https://www.youtube.com/watch?v=7OqJSEnpq_g

On ne le redira jamais assez mais parfois, nul besoin de remporter des télécrochets télévisés pour percer dans le milieu ! La preuve avec Poupie, qui fait son entrée au beau milieu d’une instru reggae majestueuse dont ses deux acolytes ont le secret.

La soirée promet d’être aussi flamboyante que la longue chevelure rousse de la chanteuse, qui enjaille littéralement le public dès le premier refrain. A la fois dynamique et excentrique, on sent définitivement que la passion de Poupie n’a aucune limite, avec des titres interprétés aux confins entre la pop urbaine et le reggaeton, que ce soit en anglais, en français, ou encore en espagnol. Certains comparent la voix de Poupie à celle d’Aya Nakamura ; Effectivement la vibe est là, mais au moins ici on en comprend les paroles et le sens ! Lorsque « ne m’invite pas » résonne dans la Rotonde, c’est littéralement une invitation à danser dans tous les sens qui émerge de la scène, face au déhanché assumée de la chanteuse aux boucles et à la voix étincelantes. On constate qu’elle est comme chez elle sur la scène de la Rotonde, bien que ce soit sa toute première date dans la capitale belge, Poupie communique aisément avec un public qui en redemande encore et encore. On sent l’expérience de la scène et le background musical solide de la jeune chanteuse. Poupie alterne aussi parfois avec des compositions (très) personnelles en unique piano/voix, qui sonnent comme des remises en question parsemées d’affirmations de soi. Ces moments-là, baignés de lumières douces, sont hors du temps et nous transportent ailleurs lors de minutes bien trop courtes. Cela dit, les minutes passées à danser le reste du concert ainsi que l’enthousiasme contagieux de Poupie parviennent à séduire l’entièreté du public présent.

Première date belge plus que validée pour Poupie. Vivement la suite…

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