Après plus de 3 mois sans concerts, il était temps de s’y remettre ! Et c’est l’énergique “one man band” de BIG HORSE qui nous a fait le plaisir de réouvrir les hostilités lors d’un concert gratuit au sein de la Brasserie de La Source à Bruxelles. Ca se passait ce mercredi 1er juillet, il y avait du beau monde et de beaux masques pour cette soirée inédite en son genre. On vous raconte tout ça.

Après quelques bières bues au bar situé à l’extérieur, chacun rentre dans la salle muni de son plus beau masque. Le gaillard aux allures de bucheron, mais avec une chemise hawaienne, est déjà assis derrière son kit de batterie et avec sa guitare à la main, dans le halo des spots. Il attend les spectateurs d’un pied trèèès ferme. D’ailleurs il lance les hostilités et commence à jouer avant même que tout le monde ne soit rentré dans la salle. Ca le démangeait, et nous aussi. Dès les premiers accords, le pubic se met à danser. Ca y est, la machine est relancée après ce long confinement.

En homme orchestre qu’il est, l’effort physique est intense, et très rapidement il tombe la chemise, continuant à enchainer les titres dans une veine rockabilly, punk et country. Chansons dont à peu près la moitié d’entre elles possède un titre qui commence par « Well ». Tout ça bercé par le fantôme d’Elvis Presley, mais dans un style plus baroudeur. Et ça envoie joyeusement. Mais près de 4 mois sans concerts, c’est comme retourner à la salle de sport après une longue période d’abstience sportive… on souffre. Et le Big Horse souffre aussi, confiant à plusieurs reprises « avoir perdu le rythme ».

La seconde partie du set, après une pause (bière), voit l’arrivée de quelques reprises, dont notamment “Blues Suede Shoes” du King, « Gloria » des Doors, et « I wanna be your dog » d’Iggy Pop and The Stooges. Les spectateurs et les danseurs exultent de manière libératoire. Nous aussi ça nous avait manqué. C’est un plaisir de retrouver l’énergie du rock, de sentir la chaleur et de voir la sueur perler sur les fronts de visages toujours masqués. Il annonce la dernière chanson, mais en fait pas tant que ça, puisqu’il va réitérer cette annonce du dernier titre à peu près 5 fois. Personne n’a vraiment envie que tout cela s’arrête pour ce soir, mais il faut bien une fin malgré tout.

Cette soirée était avant tout symbolique, d’où le nom de « Post Apocalypse Party ». Il était important pour nous de pouvoir en témoigner et de participer de manière active et festive à la relance (timide, on est d’accord) des concerts et spectacles. Nous nous interrogions sur la manière dont la soirée allait se dérouler, dans ce contexte particulier et avec les mesures d’hygiène et de sécurité à respecter. Nous avons constaté que tant que tout le monde, organisateurs, artistes et spectateurs, y met un peu de bonne volonté et se sent concerné par l’enjeu sanitaire, c’est une affaire qui roule avec gaieté et respect de chacun. Vite la suite maintenant !

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