On se retrouve une nouvelle fois au Botanique pour la venue d’un groupe culte / historique. Oneida s’est formé à BrooklynNew-York en 1997 ! Leurs influences vont du rock psychédélique / krautrock au noise rock en passant par de l’électro et de la minimale. C’est notemment pour celà qu’il est très difficile de classer leur musique et puis en fonction des albums, une influence ressort un peu plus qu’une autre. Ce qu’on peut retrouver dans leur musique ce sont des improvisations, des boucles, des instruments particuliers et principalement un éclectisme que vous retrouverez difficilement ailleurs.

Le groupe se compose aujourd’hui de Kid Millions (batterie, chant), Bobby Matador (guitare, chant), Hanoi Jane (guitare, basse), Shahin “Showtime” Motia (guitare) et Barry London (synthés, effets). On a le plaisir de voir l’avancée des travaux dans les couloirs du Botanique et ce coup de frais est le bienvenue !
Et c’est dans la Rotonde que nous avons rendez-vous ce soir, on le dit régulièrement mais c’est un plaisir de se retrouver dans ce petit écrin.


Le concert démarre pile à l’heure avec un premier morceau complètement hypnotique dans lequel on se laisse prendre ultra facilement et notre esprit s’envole déjà un peu. Une très belle entrée en matière avant un deuxième morceau un milliard de fois plus énervé ! Le côté punk hardcore New-Yorkais ressort et ça déboite la mâchoire sans attendre, quelle claque ! Ce changement d’ambiance est bien à l’image du groupe, qui ne se soucie guère des genres, ils se contentent de prendre ce qui leur plait un peu partout, pour le cuisiner à leur façon et nous sortir un résultat des plus délicieux et homogène.
En quatrième morceau dans le set, ils nous sortent le single de leur dernier album Success, I Wanna Hold Your Electric Hand.


Comme expliqué plus haut, c’est impossible de classer le groupe dans un seul style musical. On entend du Beak> ou Battles dans certaines boucles, du Megadeth ou du Kyuss dans certains riffs de guitare, des rythmiques “jazzy” à la GoGo Penguin. On se laisse transporter par les mantras mélodiques et puis rattraper par une rythmique plus agressive et un chant qui emprunte pas mal au punk. Notre esprit divague sur certains morceaux, le temps n’a plus vraiment de sens et on lâche complètement prise, nous sommes transportés dans une sorte d’univers parallèle et ce n’est pas pour nous déplaire. C’est ce genre de moment que l’on recherche lors des concerts.
Après le rappel, on a droit à un final punk noise qui termine d’emballer tout ça et renvoie tout le monde à la maison l’esprit vivifié pour la semaine !

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