Nous passons la première partie de la soirée avec Pool Kids, groupe tout droit venu de Athens, en Géorgie, USA. Composé de quatre membres :
la chanteuse principale et multi-instrumentaliste Christine Goodwyne, à la batterie Caden Clinton, le guitariste Andy Anaya, et enfin Nicolette Alvarez à la basse. Le groupe a été fondé en 2015 et a depuis sorti deux albums studio acclamés par la critique, “Music to Practice Safe Sex to” en 2018 et “Pool Kids” en 2022. Ici niveau musical est plutôt sur un mélange de rock / punk / emo, quelque chose de puissant mais pas trop !
Voilà un concert bien sympathique pour démarrer la soirée ! Le groupe est plutôt content et surpris de voir autant de gens déjà présents dans la salle. Le concert a été annoncé soldout le jour même et on peut vous dire que ce n’est pas “que” pour La Dispute. Pool Kids déplace les foules et compte déjà une bonne petite fanbase présente dans la salle de l’Orangerie. Ils enchainent les morceaux rapidement et on n’a pas vraiment le temps de souffler entre chaque phase de sautillement et de pogo près de la scène. L’énergie punk ressort beaucoup en live, ils envoient quelque chose de brut et invitent le public à lâcher prise comme ils le font sur scène. Durant le dernier morceau, elle décide de sauter dans le public et d’aller sauter avec eux. On peut dire qu’ils savent mettre l’ambiance et qu’on comprend bien l’engouement autour de ce groupe et sa fanbase grandissante.
En voilà un nom saugrenu pour un groupe venu tout droit de Grand Rapids dans le Michigan, USA. La Dispute, puisque c’est d’eux dont il s’agit, est fondé en 2004, le groupe se compose de cinq membres : Jordan Dreyer au chant, Chad Sterenberg à la guitare, Corey Stroffolino à la guitare et au chant, Adam Vass à la basse et Brad Vander Lugt à la batterie. Leur style musical se caractérise par des riffs de guitare puissants, une batterie explosive et des paroles poétiques et introspectives.
Depuis leur premier album “Somewhere at the Bottom of the River Between Vega and Altair” sorti en 2008, La Dispute a su se démarquer grâce à leur musique intense et très émotionnelle, ainsi que les paroles poignantes qui abordent des thèmes comme la mort, la séparation, la rédemption et la réconciliation. Le groupe a gagné une grande popularité auprès des fans de post-hardcore et de punk, ainsi que des critiques musicaux qui ont salué leur créativité et leur sensibilité. Ils n’ont pas sorti d’album depuis “Panorama” en 2019, on devrait donc avoir un concert bien best-of ce soir. Mais avant de parler de ce dernier, une petite précision s’impose. Des affiches sont collées à l’entrée de la salle pour prévenir des faibles risques d’épilepsie photosensibles durant la soirée. Ainsi que d’autres signalant l’engagement du groupe contre tout ce qui est harcèlement, discrimination et que ce concert se veut inclusif, si quoique ce soit d’inapproprié se produit il faut le dénoncer. Une attention qu’on apprécie particulièrement. Maintenant, place à la musique…
Les deux premières notes sortent des baffles, le groupe arrive à peine sur scène que le public entier hurle déjà, ça promet ! On peut dire que Pool Kids a bien fait le boulot juste avant pour chauffer le public. Jordan Dreyer saute déjà dans tous les sens dès les premiers titres et met ses tripes dans chaque mot prononcé. On ressent véritablement l’intensité et la puissance de sa voix, à tel point que par moment il n’utilise simplement pas le micro et on l’entend quand même. Le public profite de ces moments pour, eux aussi, faire entendre leur plus belle voix et chanter à tue-tête les paroles du groupe. Plus ou moins à la moitié du concert, petite pause pour papoter avec le public et vu qu’il fait assez chaud dans la salle, il demande s’il y a de l’eau, mais pas pour lui… pour le public ! Et voilà que le roadie se met à distribuer des bouteilles aux premiers rangs en demandant aux gens de les partager entre eux. Durant cet interlude il raconte comme ça a été dur de devoir s’arrêter et qu’ils n’étaient pas convaincu que ça allait reprendre ni comment. Mais qu’ils sont bien heureux de pouvoir tourner à nouveau et voir le public prendre du plaisir. Hormis cette petite pause papote, le groupe enchaine les morceaux et on se retrouve déjà à la fin du concert sans l’avoir vue venir. Comme prévu, l’intensité du concert nous a complètement happé et le temps est passé bien trop vite.
