Voici le retour des enfants prodiges de Long Beach, Californie : Rival Sons ! Ça fait maintenant plus de dix ans que le groupe nous en bouche un coin, nous les avons vu dans toutes les configurations possibles durant ces années. Après ce foutu break dû au COVID, voyons comment le groupe a continué d’évoluer et s’ils sont toujours autant au top que dans nos souvenirs.

On ne va pas vous mentir, quand nous les avons découvert en 2011, la filiation avec Led Zeppelin nous est apparue plus qu’évidente. Rival Sons se dresse comme une force incontournable dans l’univers musical, fusionnant habilement l’énergie brute du rock classique avec une esthétique moderne et un flair artistique distinctif. Ce groupe incarne la résurrection du rock, portant le flambeau d’une époque révolue vers de nouveaux sommets. Formé au début des années 2010, le quatuor est composé de Jay Buchanan au chant, Scott Holiday à la guitare, Dave Beste pour la basse et enfin Michael Miley s’occupe de la batterie. Ils ont rapidement émergé comme une force motrice du rock revival, leur musique transcende les décennies, évoquant l’âge d’or du rock tout en infusant une énergie moderne. La voix charismatique de Jay Buchanan, souvent comparée à celles des icônes du rock comme Robert Plant, est le cœur palpitant du son de Rival Sons. Ses vocalises envoûtantes ajoutent une dimension soul à leur rock puissant, créant un mélange captivant et immersif.

C’est le deuxième concert soldout à l’AB pour nous en quelques jours après Explosions in the Sky et clairement on ne mettrait pas dix personnes de plus dans la salle ce soir. 20h45 pile, le groupe arrive sur scène après que l’immense drap avec leur logo soit descendu sur scène. Ce qui nous frappe dès les premiers morceaux, c’est le show light ! Wow, le setup a sacrement augmenté depuis la dernière fois que nous les avons vu. Maintenant ils peuvent éclairer un stade entier et on doit dire que ça rend sacrément bien, même dans un espace plus petit tel que l’AB.

On sent le groupe vachement bien dans son show, alors qu’avant il fallait toujours bien dix petites minutes de chauffe, ici il n’en est rien. Le « petit » solo de batterie après le morceau Open My Eyes est plutôt bien placé, le batteur tient la salle sans la moindre difficulté en démontrant ses talents. Un grand classique mais qui impressionne toujours quand il est bien exécuté, le reste du groupe revient sur scène après le solo et ils enchaînent directement le morceau suivant, sacré cardio pour Michael Miley. Durant les morceaux ils font bien participer l’audience pour taper dans les mains ou faire les chœurs des refrains mais on ne sent pas un véritable échange, c’est plus un show auquel on assiste et on peut réagir mais sans forcément que ça change quelque chose pour le groupe. D’ailleurs ils ne s’adressent pratiquement pas au public entre les morceaux, ils remarquent peut-être que le public est de toute façon assez bien occupé à parler entre eux… Exagération mise à part, on espérait un peu plus d’humanité et d’échange avec le groupe pendant ce show. Peut-être est-ce parce qu’on les a connus dans des petites salles d’une centaine de spectateurs, mais maintenant en tout cas ils sont là pour délivrer un show.

Arrivé vers la fin du concert, on avoue être saoulé par le nombre de personnes qui n’ont pas arrêté de parler pendant le concert, surtout pendant la partie acoustique et plus calme du morceau Shooting Stars. C’est bien un concert soldout pour l’ambiance et pour l’artiste, mais malheureusement il y a quand même un pourcentage de gens qui s’en foutent royalement, malgré le prix de plus en plus élevé des tickets. Ça faisait longtemps que ça n’était pas arrivé, mais après une bonne heure et quart de concert, il nous arrive de regarder l’heure à plusieurs reprises et on finira par quitter la salle avant la fin du concert car vraiment, on n’en pouvait plus.

Setlist :

Écrit par Gaël Rinclin