Comme chaque année « Les Nuits Botanique » lançent la saison des festivals à travers une programmation aussi éléctrique qu’ecléctique ! Sous le signe de l’originalité et de la diversité, le Botanique fait le pari d’offrir une variété d’artistes talentueux dans toutes les salles du site. Mardi soir, Esinam et Manu Delago ont eu l’immense honneur (et plaisir) d’ouvrir les festivités dans Le Grand Salon, musée le jour qui se transforme en salle de concert au coucher du soleil…

Esinam

Ce nom vous rappelle peut-être quelque chose? Probablement car il figurait parmi nos coups de cœur du Propulse Festival juste ici. Entre temps, Esinam s’est entourée de musiciens pour un nouveau show exclusif joué pour la première fois aux Nuits Botanique.
Le début est marqué par une introduction massive, sur des lourds sons de tambours qui ont rythmé de jolis airs de flûte. La diversité des mélodies qui ont suivi était incroyable, et le mélange des genres était remarquablement bien fait. Aucun stress du côté de la multi-instrumentiste originaire du projet, ce qui est très probablement dû au fait qu’elle fut bien entourée, et qu’elle ne devait pas gérer absolument tous les instruments manuellement sur ses pads. Elle pouvait se focaliser sur l’essentiel et ainsi donner le meilleur d’elle même totalement décontract’ et souriante. Entre morceaux soul ou encore électro’, on a été conquis à nouveau par la recherche et l’originalité du concert bercé par des racines africaines. On aurait bien voulu danser sur toutes ces rythmiques entêtantes et entraînantes, mais la salle disposait de fauteuils trop confortables pour inciter à en bouger !

Manu Delago

Après une petite pause entre deux foodtrucks, les derniers rayons de soleil commencent à se faire timide et il est temps de rentrer dans le Bota’. Manu Delago fait son entrée sous une volée d’applaudissements. Ce talentueux joueur de hang (tambour métallique contemporain à la croisée du gong et de la cloche) s’est vu accompagner la diva Björk en tournée l’an dernier, et ne cesse de se faire remarquer. L’expérimentation est le maître mot de son univers, qui apporte un peu de douceur dans cette si belle salle qu’est Le Grand Salon. Malgré le côté assez répétitif du style de musique, on profite d’un moment rempli de belles ondes et de sons apaisants, réunifiant un public attentif. Ce fut une expérience plutôt originale, autour de mélodies atypiques et enivrantes.

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